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Signature
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i
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\
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)
c:scrr/photocop.doc
~
Date
�"
.,
RAPPORT DE Monsieur Paul ROSENBERG SUR SON VOYAGE EN SUISSE
au cours de la premiereguinzaine de, Septembre 1945
Inclus je vous fais p<lrvenir 10. listedes tableaux
qui se trouvaient a Floirac, qui cnt etc egalement enleves
par les Allemands, commele prouvl11es deux pieces j ointes,
,
'
Vous voudrez' bien, ,a~in de m'6viter un travail
supplem~ntaire, en fro. rc parv.;nir. une copie a Monsieur
, HARVEY uBGrrw. eta f!IonsieU.!·WALKER, consul de Grande
, Bretagne' n Zurich,
D'autre part j'aicommande un double jcu de photos
dont je vous en fe:rai parvenir un, 11 ru tre etant destine
D. 'Monsieur 'iVALKER conse.iller dlAngleterre.o. Zurich, , '
Dcpuis on derniere entravue avec vouS t jim fait
d2s enqu@tes U 4urich aU j'ai ~ppris pas mal de chases
nouvel~ <.is:
'
IgNEuPERT U Zurich
a) possedci t bion l~ tiatisse "FeIllt:le ru. fauteuil
jmne" (invent.::d.re Rogaileau Libournc:) dont
je vous ai entr~tenu d~s mon rapport.
J'ai vu' cotto toile. 8.000 Frs suisses
'm'ont ete demandcs, m.:: garantissant que ce ta
bleau provencit d'une collection priveesuis
SO. J'ci d6clo.r6 U ce~te galerie ~e ce ta
bleau m'a et6 vola. 0t que je 10. ~riai8 de ne
pas en disposer ni dG lercndre 0. son proprie
taire,'
,
\'.
,
Lo
Dr 1~uPERT U lev6 les bras au ciel en
declarant qu'il sc:rejouissait que ce soit le'
seul tableau qu' il ovai t eu entre les mains,
sur lequel il a pr8t6 2.000 Frs suisses n nifr,
fiIP.RTIN sculpteur
Zurich ,qui 'est touj ours
entre ses mains, .
u
b) '!Lo. fen&tn; ouvGrte"de Natisse
Gedernier t:1'olC;::lU :1 etc offert part out ,
p:1r difforcmts interm6di:::.ires, Me STOERI, dO!1t
le mari est en ;:n':' sen or: Suisse ou en France
pcr iir, NEUFER~- 8t c.utres, i.,ir, VOGEL 25, rue
de 10. Cite Geneve. '
J':1i Vu i';Ir, jli:ARTIN at j ' ci essaye de sn
voir de ,~li 11 tenait C6S toiles, 11 m'n racontc toute
une histoire, trop longue'
r::lpporter, 1.:;. seult;3, chose qu'
i1 m'o. dit, cst qu'il les ~vnit d'un ~ qui hc.bite 10
Fc:::mce C't er1G c'eto.it p:lr des combi·r::.,::'ison's d'echunges qu'
il etc.i t 0.1 possession de ces oeuvres
, ,
, P a r ;Tr, WALKER; consul anglois a. Zurich,
.. (lui s' est occupe depuisI942 des toblec.ux voles, sur 1:1
pcrscnne c.ant je YOUS ci cite le nom et recommendee, per
scam: dont ijr. WALKER se porte Ggc.lement garant,' que ce
lui qui T.JOGsedLJ.i t rG011ement cos Matisse etui t un nomme
'1':rOCrcr=I~( "a, prino•• en FrC.;~ce. G.atte pcrsonne interrogee
pc.r le, ~'ltge ,d'instructicm 0. rsft.'.sc de s'cxpliquer. '
a
�"
-2
Geneve,
L'~dresse
de sa femme est
4, St Laurent
a.
~Aonsieur 'YALKER a Zurich, connoit l'~dresse ~t,
personuel1ement) de }:lr" ~W1TIN, i1 doit Ie convo~er a
nouveau pour lui interdire de s'en defai..re.
2~ TANNER
39, Bahnhvfstr3.sse Zurich.
:1.). A bic:n eu !:?ntre h;s m:xins "1~ petite pecheuse"
de R!..)Uoir' (invent[drc Rog:.me2.uJ
II l'a aCqQis de NEUPERT u;Zurich
Jo suis retourn& u cet to gu1erie en leur re
procha.nt leur m~que de franchise.
lIs ont ovoue de bien l'avoir eu en leur pos
session et de l'avoir &change contre un tableau
de "Knaus" n un marchand allemand nomme BOEDECKER
BETHtIANSTRASSE Francfort s/M::.in.
Or par Honsieur WALKER j 'ui ~ pris que cet
echonge s'etait fait n la frontiere de Bale ou
un officier ollem~d l'avait apporte, ~i a pris
an echange Ie Kuaus.
'
Honsieur TANl;ER n ecri t une lettre recommondee
n In gnlerie NEUPERT, lui reprochant de lui avoir
g::.ranti ~e ce t~bleau provcn::.it d'une collection
suisse et ::.cquis ::.vant la guerre"
.',
, Jene crois p::.s; jusqu'n preuve du contraire
que ?qr, TANEER sit vondudes oeuvres volees.
,
,
b) D'cutre part, j'ci VU chez ~~ERT, un lot im
portant de photos de tableaux impressionnistes
frangais (R;;.noir, l.jonet, Sis10Y, Pisscra etc ... )
que j: connaissois ~t .qui proviannent de France.
L::. galerie NEUIERT n'::. jc.mc.is etc spocialis&e
en tableaux fr&ngcis et m'a declare qu'ellc avait vendu
ces oeuvres en Suisse,
11 Y Ulrait donc lieu d'obliger cette galerie
ces photos, de ,savoir 0. ~i ils ont ete vendus
pour se rendre compte ,de la provenance des noms inscrits
ou bru1ea sur les chassis .
a produire
. c) Honsieu~: rr"::UPEH]' a \.;:). esalt~t:lent entre les mains·
"Odalis'1ue sur fond 'oleu" de ~;Iatisse
(mentionne dans l' ir.ventaire Rcganeau
"Harmoffie llleue" de Matisse
Le prix demande thai t Frs suisses: 40.000
reduit rt 24.000. Le proprie'taire quj, a garanti que cette
toile provenai t de source pure l' a confiee D. la gale:r-ie
AR~JARTGS3 Pelican St. Zurich.
Cette pebonne de nationalite fra.'1gaise alsa
cienne, que je crois de bonne fOi, a vendu ce tableau a
;,m. BUlffiT..E pour Frs: 14.000,
J' ai vu le regu qv.'un d~nomme i'iir. Georges
SCHMIDT, 10:;: Fo:,·chst:..-asse 2'\ll'ich, lui a Mlivre en 1942
Frs. suJf:·se:s. (:'ai
,~f,';~e toile 3.200 or, ~i repre
s<;.mtGnt .:8 ,), 20.000
. E\:.is:::cs actu81s).
�,
"
"
-3
,
r,ionsieur SCHi',IIDT fo.i t po.rtie de la Societe
"Fundus Treu 1nstitut" pres 10. societe des Bo.nques
suisses.
J'e..i esse..ye vo.inesent de joindre cette person
ne :lU telephone (NO 24754) Zurich) ooit on ne repondait
12e..s; soit on me diso.:;.t <r.l'iJ. 8te..it chaz le Dr KUNSLER ?
(tel. 277756 Zuri'ch) mimoro quo je n 'ci jom.!lis pu obtenir.
J' o.i mis Eonsieur l,VALIillR o.u courant, il convo
quere.. cette personne.
,
\(
3g G alerie ARTUARYUS
A eu ege..lement entre les mains:
"PolllI!les" par Picc..ssoliste Floirc..c.
4g BORNANT (SUisse)
J'ai appris Elue le Hatisse "feI!1ille 0. l'ombrelle."
vendu par la gc.lerie i'iietthey, apres avoir passe en vente
publiquc 0. Paris 0. Hr. BORNANT c OI!JI!lune de Launay (Suisse)
quia refuse de le rendre D. ~jetthey, a passe en vente pu
bliqu.e 0. 10. galerie Moos de Geneve.l rachete par Mr. BORNANT
(.suj et fro.nctais) et vendu po.r lui 0. I'Eonsieur l,~ermod edi
teur 0. Lausc..nne
.
J' ci telephone 0. Monsieur HERijOD et lui ai de
clc..rG quo:? ce tableo.u I!1'e..vo.it eta vole, je l'c.i prie de ne
pass'en d8ss::isir. 11 doit venir souspeu 0. peris.
5g G nlerie BENRDORdc Geneve
cette galarie n eu entre les mains un tnbleau
par Courbet "femme nUi:: ,ollongee" <pi doit Ihre celui de la
liste Rog2.!wc..u.
6g Go.l€rie Epogue D. Zurich
11 Y nurc.i t lieu' d' in terroger ~:ionsieur '/l1LER
gc..lerie Epoque 0. Zurich J <pi 1llrc.i t eu en se. possession
des Renbir et des - - - (
Ronno.rd.
.
Son adresEe cst Sto.delhofer strasSd 26. Je
n'o.i pas VlJ (!etto -;:,crs011ne.(Les oeuvreS de ces drtistes
sont rares :,:11 SU1::;5e en temps r~a paix),
Les, tableaux qui'S3 trou"/0Lt dans 1e coffre
de la Societe des Bnnqucs 5uisses U Zurich B~rulolstrasse
I Cezanne "Reflet d"eau"
3
c.q~o.rellcs
a
de Ceztinne
"1'!10mmc
l' oreill~ coupee" de vnn .GOGH
ont ete 2.cquis pour le compt.: d 'U!l o.llerr:and JUois M1EDL
refLlgie, en Espagne.
�"
"
-4
Le C'ez~~e "Ref1et d I eo.u" Qui se trouve avec trois
qqunrel1es de Cezruu1e et "1'holIll:le a: l'orei11e coupee" de
v::m Gogh, doi t appartc::nir 0. ;,·;o.dc.me r.lyrirun de
·.hschild
soeur de Mc.urice
vschi1d ex-senc.teur.
Sg E-.:.J.lc E%"-"P.IE. Zurich.
en
Ainsi que j'
ci £:::.i t pe:.rt 0. vous-m~oe et 0. Hon
sieur HARVEY, j 'o.i rendu visi to u ~Tr. BUHRLE, cp.i a ~te
fort surpris de OG voir.
lui c.iexp1iqlle qu'oh 1e trom
pc.it s'i1 pensait que je potLv:::.is m'errc.nger c.vec lui OU
1ui'revendre 1es toiles qu' i1 c. :;,chetees 0. Fisher 0: Akluo.ryns
QuH1es portctent presque toutcs c.u dos sur 1es chassis
ffinr~ues ~ fer rouge "Pc.ul Rosenberg" Bordeeux,
Je lui ct dit que co fc.i t c.urci t du c.ppeler son
attention, car je n'c.voia jc.mcis Gte instc.lle a Bordeaux
et que mon siege soci0.1 etiiit 0. Paris; que j'y etc.is fort
connu, ego.lement qulauctL~e personne s'interessant oux Arts
ne pouvait l'ignorer.
J,'
<1":::.i fP pe16 son attention sur 1e fait que beo:ucoup
de ces oouvres 6tcient reproduites dens des livres soua
mon nom qui ont du lui {hre produi ts,
Qu l i1 o.veit certes dcmcnde 0. Fisher 1e. provenance
de CGS tnbl~aux, que 1es c.utres toi18s qui 6tc.ient Entre
les mains de Fisher, qulil c.vait certe.incmentexnmin6es,
portent le. t::lention "Peul Rosenberg Bordeaux" (ceci a ete
contrale per r;jj.l,' DOUGLAS 'COOP;.m., le Dr NATHAN, le Dr iiUSSLER
de Berne, ;'.'~'. ?EICHENFELDT)
11 mI c. decl.2.r8 c.lors,~ 10. sui to de certci nes al
'lusions de mc part, qu'il eteit Dret 0. rcndre 0. Fisher tou
tes ces oeuvres si c01ui-ci lui en rcmbourso.i t le prix .
pc.y~.
.NATH1U~
Ce fait m'a ete confiroe le londemain pur le Dr
at pc.r tine cutro personne dont je po.rlerci par 10.
suite.
Si Fischer cor:nm.c je le pense, reobourscit ?,lr BUHRLE
il nous ser:;, facile de les reclc.oer, car colui-ci nlest
pas de bonn8 foi.
iiOilsieurFISHER pretG~"d. qui il 0. regu les tableaux
compensation d 1:_~ne dctte ':: ::::. EC?ER envers lui, et que
· cos oeuvros lui ont ate c)C·~,· :::.::5 d I Allemo.gne.
;·~cr~sieur HOFEP. aura:;' t c.chete D. I'lonsieur FISHER et
dans des VGntes publiq~es dirigoes pe.r lui, des tc.bleaux
,. pour des s:::r.t1GS enormes. Que n I ayo.nt '~lU &tre. paye il ::I.. ac
cepte d t .::miluler so. croo.nce· sur HOFER u l.e. sui to de 10. re
mise des tciles en question.
.
1l protend on outre que lorsqu'il 0. connu l'origine
d<.?s toile;" i1 c. cssaJo de :es re'~ou:s:ner en AJ.lcmo.gne et
" choisir d I c';:::res oe'J.vres prove;~c.nt 60i t rcelleoent de col
· :.cCti0:0.5 p':j.vees o.llemundos ou e.G ~.ius6es c.lleoc.nds, oo.is
~~e los cliies lui ont demc.nde de n'en rien faire, car
.o.:Ln8i ces ce').vres serc.1ent impossible 0. recuperer.
Gn
S('
· so:::r.e
Que de co 1'o.it, il 0. Gte empeche dc.ns Gon desir,pour
0. 10 1et::lar:.d~' des 0.11i6s, de retlt:rer dans les
dl1es, ei:: qu~. ·le,l::.'!. t \.ne coopensation.
. ·.~ii·'::'
oS .• lui
�"
-5
Or leo veri t6 est tout outre, ;:onsieur FISCHER
A vendu a Ucnsieur HOFER,. p:rr l'inter!:!1edic.ire de WENDLAND
des toble~u~.a des prix cleves, qui.n'c.vcient puaune vo
leur comoercie.lc universelle, quo les nozis oioaient,
tole qt;.e .tmDl'WLLER, KNAUS, ROECJa.,IN etc .. et des te.
bleD.ux nncicns.
Sur ces D.ffo1.roS FISCHER &'.7E1-<""!lLAb1) ont foi t des
benefices fnntostiquas. r.ionsieur HOFER etc.i t un peti t
.cnrchnnd, dent l~ fence etc.it restc.uroteur de tc.blenux
et trnvc.illoit pour GOERING.~ 11 ne vnloit pos un grond
cr~dit,
. '
.
k~ machinntion consista1t n lcisser HOFER s'en
foncer, Lorsque le credit est orrive n uno SOt:ll!J? tres io
portante, FISHER est V0nu e.v~c \~D1AND n Pnris( on 'pour
roit p~ut-@tre retrouver les antes n 10 prefecture do
police) voir Ploct;; d' lena, h: lot d! oeuvres d' art voleeo,
d'en
un choix ot de proposer de prendre en regle
cent lome certnine qu.:::n.ti te' dont vous avez lao liste.
Cette proposition a ete ngreGc, los oeuvres ont
etenchecin6es sur~l'Alleongne et introduites en Suisse
regulierement ou p'nr la vc.:.liSG diplOl:!:;.tique •.
. Ces U;'ssieurs ne pouvcion t don::: ignorer l' origim
frnudulcuse de cos objets, d'nutnnt plus, qu'en ce qui
00 concerne, ils portaient sous oon non P:;.ul Rosenberg,
"Bordeaux" •
~lonsieur WENDLiuW superieurenent intelligent et
ruse a 6t6 l'8ce de CGS negocie.tions, por suite de ses
relations ~YZC les nutorites alleocndcs a Paris et avec
Un ottach() de l' Aobusse.de cllGl::le.nde a Berne. Du reste
e.vnnt 10. gucrre, il dtai t souvent n Pe.ris, son qu.:::!rtier
gen6rol otait 10 g~crie Kleinberger, rue do l'echelle,
nppe.rtenant n Allen LOEBEL~(qui cst connu do vos servi
ces pour ovoir fait des affoires nv~c les olleoonds)
avec lequcl il foisoit beuucoup d'c.ffoires.
WENDLAND pr6tcnd n'o.voir ete qu'un inte.rnedioirc
d:;.ns cette aff:;.1re, n'ovoir touche qu'une coonission,
r::2nis je sui.s persu::-.do qu I il etai t intu'resse dans .les
ochots ot vcntes.
Ceei est deoontre pur !..c fait que ',i1Ei.iillLAND oEm.:?
les ncgocintions par l'entrenise d'un interoedioire,
celui-ci cherchnnt n toucher une co:c:::::ission qui ecrit
les lottreset donn,e toutes lss 0xrlication~ 0. sn fagon
bien cntendu, cO~~0nt ces op6r~tions ont eu lieu.
De plus, 11 est pr@t 0. faire un socrifice pecUnicire
personnellcocnt.
On ne conprendre.it pns cette attitude. s'il n'ovait
joue rcclleoent qu'un rale: do consC'iller c.rtistique, .
N'oublions pas que FISCHER'nc conn~ssoit
rien au sujet des tc.bleoux ~oderncs, sur. leur authenti
ci tc •. leur v::leur.
Do plus il ctait spocie.lis6 en tnbleoux :mciens
. et objets d I .:lrt do pouvre quc.li to ct le plus souvent
~dutoux.
11 ne fnut Po.s' oublier que FISCHb1R etnit avnnt
guerre l'agont du gouvornenent,nczi puisqu'il a foit an
juin 1939 une vente de table<lux Dodernes, provenant de
cusees cllGo:mds et consider6s COI:".r::e deg6ner6s p.::ir les '
no.zis. (Cet to v0nte n Inoue 11e, COL1L:'C vice-president de
�.'
, -6
deux syndicats jc o'et::is oppose, ola v31u la hnine des
et de Fischer, qui I:' .:t~CUS,:ll t de boycotter In
vente .:lfin d' acheter a bon CCl.'.pte!) ,
• ~.'lENDLAND et FISCHER ont cannu a.:t presence en
Suisse et esperGient qUG j'ir~is eg::lcncnt a Lucerne,
. Ils ont .:tppris po.r l.:t suite per Er. BUHRLE que jcce
refusrris·de ely rendre et d'ent.:lDer aucunc negoci~tion,
.:~lleoD.!lds
f.:n visit\:?' D. ~.1onsieur BUHRLE a ~roduit l'offet
d'une pierre dens 10 narc.
En effet, avo.nt-hicr l'internedieire 0 1 :: telephone
pour oe dire quI i l vie:ndrai t ill j ourd I hui 13 Septenbre b.
18 Heures, ce f:J.ire de nouvelL:s propositions. 11 ola
parle de paienent par le. clearing, poieoent que j € decla-,
re de ·nouve::u, queje nlaccepter::i pas.
Ces cessieurs sont pousses per le Gouverneoent
federal nfin qu'un arrungeol?nt b. l'ru:unble intervienne
entre eux e't t!.oi afin de lui retirer cette opine du pied',
,De plus WENDLAND cr::lint que les allies exigent
son expulsion, coone sUjet nlleoand de suisse et dlatre
aussi tat arrete p::lr les. a;tlics'.
.
Piss:l~o neffet d,;: pluic du natin" ("Port de Rauen
listc Roganeo.u) cD.nque sur la liste Fischer. 11 a etc
vendu par ce dernier b. Er::. BUJiRLE de Zurich.
109 l'.ionsi(;ur KAATZ (Holbnde)
,
'l'Ionsieur ;{A.I;.TZ a tr:lvaf116 aVec LENS WIDECKER,
SCHULTEN de B~le qt SIaRh de Genevc. 11 :l tr::vail16 et
coll:J.boro activeccnt' nv.eclcs Alleoo.nds.
,
ng SKlRA (Gaueve)
JI:li vu les photo~r.:tphiesde 31 tableaux nchetes
par un nnrchand suisse 0 cette personne.
Je ne pense pc.s que les table.:tux representes, bien
que pr6venant de g.:.le:cies perisiennes dont cert::.ins sont
douteux, clent ete volGs.
I2g Dr.
R~BER
(Bale)
. i.iarch::nd n Bale, ~ fait beaucoup d' nffaires, i1 a
vendu au Dr TRUSSEL de ,Berne le Courbet .nfeOlJ.e endorme"
liste Rogone.:tu) nchet6
Fischer et unt.:tblenu par Braque
"Nature norte", vole de In collection Al. K::..nn, sujet an
glcis, qui r6sid.:tit n St Gern.:tin~
u
"
Le dernie:r: arr@t6 suisse du 20 Aoftt 45, ne donne
pas satisfaction aux Allies. Aucune prescription ne doit
existEr pour faits de guerre ( non ~r6vu lors de la consti
tution du code civil en 1907, lorsqu~ ni la guerre, ni les
rapines pouvaient @tre prevues)
.
.~
.
Le voleur ne doi t pas etre oblige de faire des
1,\ procE~s ni de rcobourser, nux acheteurs de bonne foi, les
I,
SOI:l.tJES
t,
(
.
'VGrsees, par eux.
�·'
.
"
-7
.
L::. nullit6 de toutcs los operations devrcit
obligo.toire coone 10 prevoit 10. 10i frnngaise. L'at
titude du Gouverne~ent sucdois peut scrvir d'excop1e a
1::1 Suisse.
~tre
Je viens de rccevoir1~ visite de l'interoe
di:lire qui ue proposeccinteno.nt deperdre 20 %des
t::.b1eaux , afin que 1es 8~ co soient restitues, J'ci
cetcgoriqueoent refuse at o.i doclers que dor6nava.nt les
nogociations doivent € l tre trcc:i.tces pc.r Ie voie officiel
Ie de gouvernebent a gouverneticnt et cp e j' entendeis a
ne pas ~tre nalc a auoune cocbinaisQn qui ne soit pas
legale ni en Franoeni en Suisse.
Je czoisquc oon voyage a produit son effet
et bien que l' on t'l' effiroe que FISCHER et WENDLAND se
retrancheront derriere 10. Suisse, qu'i1serriveront
a COl:lposition, c'est-a-dire oe retourner tous les tableaux:
-: -: -: - : - :
- .: - :
THE GElTY RESEARCH
INSTITUTE
Research Library
Special Collections &
Visual Resources
Los Angeles, Califorma
FOR STUDY PURPOSES ONLY
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1ui s?n t }n !'t·,~ 5 ~ur 1 85 1nV~Ht.~C!J,~,~§ auJ.: ~.)1:l-s:~'g~t'J~~8 J!e
~~ 3GIl ~H Ul' temps par les pr:)'9rl~'~~'!E~s~);c~:i~~~::: l~;ut' ayant
:~t·:; vol~':!l par les .~lle~':lfjnds.
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plus de trente ans.
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rL::rn:sI':" dr::.ns ,le 11 vrd de :}erii:01n B..:>ZIN (d1 bll::>theque :"runQals\~
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: La L~ing pr!s de :~ret
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Special Con'.~clin~~ &
Visual Resow::<:'~:
Los Angeles, Calit'orma
FOR STUDY Pl;Ki'U>
Not to be ;';P:" .
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�15 OctobJ'8 1945.
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INSTITuTE
, Research Library
Special Collections &
Visual Resources
Los Angeles, CaJilormll
FOR STUDY PURfO')t.~ 0NLY
Not to be reprlj-!u.:..:J
wi:,houl pennisslOll
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Expos~
concernant, l'acquisition de tableaUX t
on
Comm.e J' apPl'ends,
metal t' ~. Ilouveau de 18 part~: de
" la Prance des reppoohee au 8uj'et4e ~l'acbAt de tableaux qui
pendant l' ocoupation 4e 1& France pal' leaAllema.ndaaurat8nt
eta s6que&tr~e ou vo14s. La plupapt de 088 tableaux, &lnsl,qu l l1
rut deCOUV81't 11 "I a, que1que temps, appartlennent l Mona,teur
PaUl Rosenbel'g. ~D81.U1' C00J)8p',l l e.xpel't.obNtg6 par 1•• 'Oou
vel'l1ements al11f§s 4 1 4luolul' C&8 &1"t&1"8, 8alt toutetois,tree
bien, que j 'alaobet6 e.e tableau aU»~8 de 1& 0a1erie"Fi8CMl'
,
' "
~rlr
".
1 Lucerne de tout 1 taltbOMG tol,' 1 d.ee~~ormawLpour 1. ma"he
8uisse at Bane .'fob 14 molll4re.144e ,Cluartt l:leur appropriation
douteuse. 'D' 8111$\11'8, -Je De,. ull', pas: 18 ,seul. quJ. a1 t .achet'
do tele tableaux) chez 1& Ga1er1e '1aOhe.," Luoerne bien que
meaachats ,Icient quantat.t,volW118 ,les plu tilport&ntu. ,Ce1a
B 'exp11que pal' 1e fatt que bien avant 1& prem1l>" guerreman-,
dlale J'al d~Jl&8P1Pe 1 une belle colleotion de tableaux tran9als
du lae . et surtout 4u 198 Bl~cle, oar pendant mea 'tudes dana lee
s.nnieopl'ec6d&nt ia PNm1&re luorN, J' a1 acqu18 un, 1nt6rtt' pal'
tlculier pour les 1mpl'eBB1o~~8teB fran9ala. J'a1 1'48118' ce
'dessein de oonetltuel"unecollect1on 48 tableaux de ce ,enre deB
que mea morenstlnancle1'8 l'ont permle. On salt que je pOBs4dals
avant 19'9 une 0011ect10n remarquable de oea art1stes. Vl.8 que
1& Galer!e Flsoher 1 Luoerne eat une importante maison luiese
jouilsant d'une bonne rt§putatlon,. Je',n'llvale aucun mot1f de me
metler de ees tableaux offorts. Je doia, aJouter qu f au. moment
jlst'effectu' lee acbate de tableaux en tueatlon obea Flecher,
lea avert1ssementa de8'Al11e~ n'avalent pas enoore paru. Lorsque
Mons1eur Rosenberg .'a rendu.vlalte 1e 6: Sept.mb".e &.0. et quand
A cette occas1on J "al pour 1a p"md~N fol. obtenu des renseipe
mente pr~cis au eujetde oe8 tableaux 1114aa1ement approprl~e,
j'a1 spontanement deolare que j'4ta1e
tout temps dlepos'
ou
a
�c1'amualep'.& .:cbat8.,~'Ba atten4aat' ,tal" apPz-'s..-r"..... ·l. OOuverie
IDlilnt susae .·oooupe de'1& ohose, oar '11' .t.glt de, toute un.
fuSrle de tela &chat., en vue de l1quider 1 tat"talN l 1& 8&t18
faction 4u Oouv.rnement franf81s.
Au coUrs de sa V181te du 6 Septemb~, Jloru9leurloaenbel'B.,
,
,
I,
-,
m'a lntorma qu'un de mea tableaux que J'81 achet4 1 18 Galerte
AktWlP)"UfiJ 1 Zttl'lcb at non p&.e chez P1scher, provena1t 4g81ement
de sa collectIon. Ile'&g1t d.'una tol1e 4e Matisse (danseuse). Ce
tableau m"ts et4 otrel't d'abord. pap 1& Oalerle Neupert lZurlch
et plus taI'd. eeulement de Monsieur AktU&P1ws. Je tlens 1 remarquer
que Monsieur Aktu&rrus est Fran,a1e et 18~1Ite. Dane cee oon
d1t1ons, je otavais certalnement pas 1& mo1ftdre raison de supposer
quequelque chose.ne pOW'T81t 'treen o~e avec ce tableau. Je
8u1s 'salement tout 1 talt oonva1llcu que MonaleW" AktUElPJU8 m'a
vendu ce tableau avec 1& m8me bonne tot que je 1 tat achet4. tine·
autr-e pe1ntuN de MatisSe (femme ~:[,.la fea'tre) a'a ,t!St' otfert en
eon tempe par'un marchan4 de tableaux non prote88loanel. J'&1
',0{,
retus' cette ottre quolque ce tableau m'auralt au tond beauooup
,?, '1'1-u. La. meill.ure preuve que l.e8 achats 48 tableaux 'talent tou
,
is -';j.i>urs de bonne tol 1'4s\1lte 4'8.1118\11'8 4u talt q'Wt je De lee a1
~ c. E
8~] 6: ~J.&mals dls81mulESa, au contl'a1Pe, je ntal jaa18 b4stt4 de IDOfttrer
<ii
r
'o,~ c;
Q:: a:?
\lilVue mea tableaux de ma collectIon.
> '<C ;::::, 0 ':;-
Jr ~t;z':
E.."1 19'7; j tal &Ghet' W'l important tableau de F.Pagonard
..J
~
,0
u. chez la ma18onVl1denstetn 1 Parls at lorsqu'en 8eptembre 19~1
j l a1 dQ me pendPG trois 1 qu.tre joursl Parls atin de dlscuter
des affa1l'ee avec un Monsieur qui en 08 moment-Ill n Ie pas eu 1&
POfl.91bl11te de se rendre 1 Zurloh, j 'al 11&tu:rellement profIt'
de l'occa81onpour rendre una visits 1 ls maison Viidensteln. Le
Direoteur de ladlte matson, Monsieur Dequol, mla pr~8ent~ aloP! .
un certain Dombre de tableaux 1 vendre dont 3'a1 acquls quelques
uns et que jtatpales tout 48 sulte au comptant. La quittance
en est encore enma possession.
II pustt qu'au 8ujet de cas achete dell rumeurs lee plus
L-r:tcrorableec1J:toulent qu1 4vIdemment ne oorrespondent dans&uoune
man1ere A 1& verit'. Probablement on raconte encore bien 4'autres
choses que je De put. pea mime r4tute. OU poup lesquelles Je De
luis pas en mGaUl'8 de donner au mo1nB une explIcation objective
et justa, papoe que je n1en a1 pas mime CODl'la1Bsance. Je vous
sera1stionc .1nt1n1ment l"econn&1.8sant a1 VOWI vou11ez 'bIen me donner
~
~
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•
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Special Collections &
Visual Resources
.Los Angeles, Califorma
'FOR STUDY PURPOSES ONLY
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Hans iVElillLAND, Art Dealer.
,
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Sarly reports and inform2tion show this
1.
highly suspect art
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ln ...lucerne, a'n ar t
/
TIhn
to be a
r the Fischer Art Gallery
an agent
-;""'--0 r te r, d. 5 ~
ct."'d IIbuyerll _Por t.he GO~RI"JG
-W1lJ:!
~C;
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'.c.c)
d~aler,
r
1;
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sman for pictures stolen from
ction and a suspec~ed
co
France - the proceeds of tte latter sales being credited to the
aCCOQDt of RIBBENTROF.
2.
is d! Avaul t (Be lleV1.le) Geneva,
j
c:;
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In February 1945' ;:lUbject '!'las reported living at the
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,g,~ :)flaurice
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the pro
rty o:f the Cou.:0.t
de HANOT d! ~iartoy, Consul for the Dor:linican Republic.
,
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:~ ':= ::;"iii 'c? ",;:En Llay 1945 he was relJort
to have rented a small house in Geneva
o:j.:!..JJi~U)Ef:
.
~
>-'''-e- «> •
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tire staff and
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f- y 0 0: ~ i:?'~ :ior three years.
He' apparently rele:'lsed
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"'d pain t
ings.
~ 0 -_ ~ 8:: -$tored, or disposed of, his tapestries, ..t.urni L,ure an
'J./-
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if
8. > '"
0 '
tr.I.3 ~ z ~At this time ,he allied himself wi til the Freies Deutschland group,
o-J
fZ
giving them
supp6rt.
fi~ancial
Subject's niece
hold~
a Mexican
passport and was secretary in Germany for a SViiss diplomat.
?!3HDLAl'TTI is reported to have been atte:cnpting to transfer part of
large fortune to her name.
3.
'VElm:GA.lm claims to be Je\'vish and to have saved the
is reported to
fortunes of many Jevvish friends in Ger.illany.
have cOll.l1ections with a
--
Anot11er new York man; one WEINIEII'II, is reported to be a
I-IEIEAI'fN.
-oartner
.
~
a certain EEILtlJAN 0:::
0
f VfENDLAND' s.
named' W:JTRUBA.
July of this;;.rear an Austrian artist
.
reported to h::we been preparing to leave
Switzerland to settle s
"ioint accotmts'
s for
,v
:,'i3I-ID2:.ASD in Paris.
4.
llnan occu)a tion,
nW,lerous trips to
8
Conte Bernard
~'ONC
I
moved to St. Moritz.
to buy alId sell jexeJ_s
r
If
, who lived at Monte Carlo,
tut
made
lover,
~ho
later
In August a report from. an
ezcellent SVliss
Geneva, an important
private .ba11ker from Berlin, was trying to pass
Jew and to seCl.1.re him an Argent
passport.
v~lElTI)l.Ajill 0
HIRSC2LAND also
appears to be an art collector and part time dealer.
~mown
as a
He
to have worked wi tIl a certain. Dr. ,F3IST in selling
pictures from I-iolla.."1d
2 .nd
__
Germany in S';"iitzerland.
RIRSC]LAllffi
�u
.\'" ",
"lonevfrom the Uni~edstates and appears to have well
receives -'- - v
placed
CO~ll1r:;!cti()ns
tl16re.
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I
,'
l~egoingi
5.
as
b8.C~\:groll_Ylc1,
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re~)ort
received here
I
~} L ... dated 25th S6:£,tember 1945 s~ates '~:lE:;,t one El-TGEL, an A:lstrian',
-'j ~3
''')
.
c:;
'~:;
married to a British woman, facted as an art deale::.' in Paris during
the occupation.
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.. ~'?t BAEERST~CK,
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6ratioll of France, E£TGEL got
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himself appointed by the Securi te Mili taire as the
and, as sueil, v.,ras sent to Switzerland.
art expert
re WENDL..A.lill met and
'NEHDJJi\ND's paintings for
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3CO,CC'O Swiss francs and arranged to have the rest.of 7IENDLAND's
assets trans
rred to France.
With these paintings and·the·money
the pai:!' intended to·open an art store
~;I'ENDLA.I'ill
Paris.
ENGEL'promised
the t he would getliim the necessary visas and have his
name removed . froD the FrenchI Black List, v'Ihic11
aeeom~)li3hed,
see:ns tor.tave
as WE:;:IDltAIJD i.3· again in France.
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Visual Resources
Los Angeles, Cal i forma
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ware,sogenanntes geraubtes Gut in meiner Sammlung zu ha
ben.
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MASOHINENI:'ABRIK OEFlL.IKON , '
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NA. 4(3,64,04
An das Seki'etariat des
Eidg., Departementes -des Innern,
zuhand~n
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'von HerrnDr. V
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Sehr'geehrter Herr Doktor,
durch z\"lei private Besuche bei 'mir durch die
Herren P. Rosenberg ll..'1d Douglas Cooper bin ichdarauf'
aufmerksam ge',vorden, dass verschiedene Bilder, die ich
,
,
im Rahmen meinor Gemlildesarr:mlung im Jahre i942 bei der
Galerie Fischer in Luzern
gel:a~t
habe'; als in Frankreich
abhanden Gekommen angeSI)rochen werden.
Das gleic,he gilt
fur zwei einzelne Stucke, wovon icheines bei der Galerie
Aktuaryus in ZUrich und das andere durch HerrnJunod in
Lausanne err/orben habe. Selbstverst' ndlich habe ich aIle
,
'
diese Hilder optima fide von diesen
fer8.Ilten gekuuft.
sch~eizeriBchen
Lie
Herr laul Rosenberg hat bei dem!Besuch,
den er mir' am 6. 3eptcmb"er 4.J. abstattete, mir' gec;entiber
die Erwartung 'ausgesprochen~, da,ss' ich diejenigen Bilder t '
die er als gestohlen bezeichnete, ohne weiteres der fran
zosischen Botschaft in Bern
zur'Verft~ung
stellen sollte.
Diesera Ausuchen des Herrn Rosenberg, konnte ich natiirlich
nicht stattgeben, vielmehr verwies ich Herrn RO:Jcnberg
auf die Gale=ie Fischer, ,bei der ich die Bilder gekauf't
und zu durchaus norm2.len Freisen bezahlt habe. Dagegen
"habe ich Herrn Rosenberg gegeniiber mich ohne wei teres be
reit erklart, der Galcrie Fischer bzw. den beiden andern
,
,
Lieferanten die fraglichen Bilder gegen Riickerst,attung des
Kaufpreises zuriickzugeben, da,es mir natiirlich peinlich
ware,sogenanntes geraubtesGut inmeiner Sainmlungzu ha
ben.
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,:(lie ich.hore, ",;ird von Ihrer stelle aus die ganze
Frage der 'geraubten . Kunstschiize zent:r!-al bearbei tet. Ich
.
wOlf te d~er nicht verfehlen;~ Sie direkt von Yorstehendem
in Kenntn1s 'zu, setzen, und ich ware' Ihnen dankbar, wenn
.
31emir mltteilen wollen, was 'ich in der Angelegenhelt
~;"
,
,
'
im Interesse
,kehren habe.
ein~lr
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moclichst baldigen Bereinigung vorzu
Mit vorziiGlicher Hochachtung
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my responsibililY to secure appropriale permission to ":lle or quote nl;]lerlJls IJ1.II !Il.l)" be pr<>tc..:!ed by 1.1',,"
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de Wit, Head of Special Collections & Visual Resources, The Getty Research Institute for Ihe IIlstur,. "r' :\11.~
and The Humanities, 1200 Gerty Center Drive. Suite 1100, Los Angeles. C\ 90049 .
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';1/ Ct i.lA-l (..t r ,. ~ I-t v
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ti
(Pseudanym: Karl Rodemann)
(1C)fi6)
(~.S.
l"
313 und 362)
Sch]o[;\ Schtinheusen. ErRte Uergungen'
1Q4,
Arhettnbet'icht~Uber
1
17
die beschaffung vbnArbeitsmeterial
20
fUr rlieBerliner bildenden KUnstIer
24
Die Museums1nsel
32
BerpuAA 1m ~"euen Museum
Apvptische Abteilung ,
34
38
nf'mFfl Ii e uno Ze ichnungen aus Schlo/3 Tegel
46
'MIlAeumsve rlege rungen
, "
46
Museum fUr Ur- und FrUhgeschichte
'Museum fil.r deutsche Volkskunde
49
Wenn der kle ine ,lowe nicht gewesen ware
55 '
Das Mu..,eum fUr Vtilkerkunde
.57
, NationAlgalerie
'
60
DAs ;'eughaus
69
Professor Zimmermann
77
,r.uowig Just! '
82
Die Ka.tast rophe von Ka rnzow/ verlage rung de r Kuns thalle
Bremen
.
85
n~s SchicksBl der GemaldesamMlung dir Anh~ltiner herzoge ' .
1m SchloB B~],lenstedt
108
,110
Ole GrnphikAamml~ng der DessAuer Museen
iBv1nhn],],:
"
113
. \,p,r'IRpe.rllng RUS den Potsdamel' Schlossernin Rheinsberg
122
Stijde]-Museum Frankfurt
126
I)le 1<unAthHndlung Kamensky
127
llilrr 1!ofmrller Professo!' Arthur Fischer
130
1110 friilAchllngr.n des Kunsthandlers Wolfgang Gurlitt
133.
Kllnl11;v(lrnj,nh~unp; unci )(unstrRub
140
f1untrnE-lt/111r'lie'ba '
147
8dd,eknAJ der J.)erliner Denkmaler
152
Din DenkrnfiJcl" Rsuchs von den oberenLinden
157
il FIA [)f:nkmnl l"riedrichs des Gr"o'13en Vnte'r den Linden
164
VnrAchwundene DenkmMIel"
lnVfd 1dClnsHuIo
168
i?()lannhl'unnen nut' dam Ke,mperplatz .
169
llerkule8brunnen suf dem lUtzowplatz
169
Det "eptunbrunnen auf dem SchloBplatz
169
nio Sahdsteingruppan auf dAm Leipziger Platz
169
ote ~iguren d~r SchJoBbrUcke
170
DRS Aoktorel gespaltene SchiIlerdenk~al
172
Die Sicgsssilee
,
112
IJronzebililwerke Auf del" Potsdamer Br.iicke
173
DAnkmal Kniser Friodl"ichs TIl.
173
Die sechs DenkmKler vom Wilhelmsplatz
173
Die Rildwerke vom Schauspielhaus
175 .
ver verschollene Herkules
176
tironzefiguren aus ,der Alten Heichsbank
177
~lchickoal dHr I,Verke von I,udwlg Gies in .Berlin
178
THE GETfV CE~mR FOR
THE H~:~TORY Of ART
;,i~0 i'HE
�( Ku l't Rc u t tiS. 2)
Ltste del' Bergungen'.
,
180
I FrUheres Eigentum del' ~ationalgalerie
I I Kunstwerke~ die del' Nationalgalerle zur Verwahrung
183
tibergeben wOl'den sind
,
184
Aus der Hochschule fUr bilaende KUnsts
AU8 dem Schrottlager dertschechoslowakischen Militar
185
miflsion
185
Von der ~euen Wachs ,
'
,
185
AU8 dem Kell~r des tieichsktinzierpalais
186
Aus dem 'uerllner SchloS
Kaiser-Friedrich-Museum
, 188
I
FrUheres Eigentum ~es Kaiser-Friedrich-Museums
188
Dem Kaiser-Friedrich-Museum zur Sicherung Ubergeben
192
Antiken-Abteilung
Aus KSl'inhall '
192
Agyptische Abteilung
193
, Vornerasiatische Abteilung
193
IIp.utAches Museum
193
Miinzknbinctt
193
Zoughaus
194
Museum fUr deutschs'Volkskunde
194
, SchloSmuseum
194
Kupferstichkabinett
194
Museum fUr Naturkunde
194
WUR6um fU r Meereskunde
195
MHrkiscbes Museum
195
Aus dem Hohenzollernbaudepot '
196
AUA del' Goring-Villa Leipziger StreSe
196
MAgistrat Ost-Herlin
197
() ffe n.tl i ah-wis!=le nschaftl lehe Bi bi iothe k
197
JUdiAche Uemeinde Berlin
197
StAdtbibllothek
198
Akndemie d~r WiAsenschaften
198
Berliner Dom
198
Soh} ol.~ Dn rl in
198
Hatabibliothok 1m Ermelerhaus
198
Kntholische Kirchg~m~inde
198
~,nA rle nkirche
198
Konssrv8tor Peschke
199
Hflzirksamt'Pankow
199
Museum Rostock
199
Anrlach-NRchlal3 GUstrow
199
StAdtmuAeu~ Dresden
199
hEwes PalRis Potsdam und Sanssoucl
199
Stchergestellt in Paretz
200
S1chergestellt in Karnzow
'
201
Sichergestellt bei FraU ~ding; GroB-Glien16ke bei
Potsda~
I
201
.
Lendeareeierung Potsdam
201
IJbergaben an Museen undO wlssenschaftl'iehe Institute in
West-Berlin und Westde,utschland
Nattonalgalerie
202
, 202'
Museum Dahlem
Kupferstichkabinett '
, 202
Museum fUr Vor- und FrUhgeschichte
202
VHlkerkundemuseum
203
, Museum fUr deutsche Volkskunde
205
I
�(Kurt Reutti 5.3)
(Liste der Bergungen, Fortsetzung) ,
(tihergnben an wissensehaftliehe Institute in "lest-Berlin und
,WestdeutRchlarid)
OatRsiatische Abteilung
206
SchlHqser und Gtirten
206
206
KunAtdepot Cetla
208
Abteilung Bildende Kuhst des Senate
Depot im SehloB Charlottenburg
208
,21:)
Uepot im Keller Me see damm "'4-6 '
21 1 )
Amt fti r DenkmAl pflege
210
TlerFr,Arten-Verwaltung
HtJdgieBerei' Noack, '
211
Archiv Dahlem
;
211
SchwediachesGeneralkonsulat,
211
211
S c h1 0 r3 Te ge 1
Slnp.:akademie'
211
Ritckr-abenAn Private in West-Berlin und Westdeutschland
KunsthAlle Bremen
212
:>Ammlllnp: von del' Heydt
,
213
Dor franzHsischen Reititutionekommiesion
215
nurch die sowjetische Desatzungstruppe abtransportierte,
Kum=!twerke
215
Notjzbuchnufzeiijhnungen vom 6.9.1949-10.10.1949
217
•
na~ Rerllner SchloB
235
Din Neue Wanhe
314
Dnr AJ,te MarstaJl
318
,IHe BAuRkademie
319
!3c h] 0 f~i Mon b ij ou
326
Bfd,chApr;iR id e nte npala is Wil helmst raBe 37
328
O~n Kronprinzenpalais
330
'LO[2;fi Boysl York (Dorotheenstra13e' 21)
333
Ill(; Drat fal tlgkai tski rehe
335
f11t~ GRt'nisonkirche
335
i)i r Pett'iklrehe '
335
f)i.n [lorotheenstfidtische Kirche
337
"flRlJpt~~trldt 8erlin" Stadtebaulieher 'Nettbewerb
339
,
'
~;:
JHE GElTY RESEARCH
INSTiTUTE'
Research Library
, Special Collections &
Visual Resources
Los Angeles, Califorma
FOR STUDY PURhj::d ONLY
Not to be ic:pr(.,~u,;.;J
without pemliSSlOll
>'n
�SohloS
Sch~nhauBen.
Erste Bergungen.
Der Krieg war zu Ende. 1m Juni 1945 karn ich nach NiederBchonhausAn
zurUck. Dal Haus stand noch, die Wohnung war unversehrt, nur die Bet
t'enfehl ten. Der ganze Hauserblock, t~~te. Ein'e russiBbhe Mili tarka
,pelle war hier einquartiert, Studenten der Leningrader
Mu~ikhochschu
Ie. und jeder Ubte auf' Beinem Instrument zum Fens ter hinaus, je1er
eine andere Melodie, laut und frl:Shlich, von 5 Uhr morgens an. Un1
dieses barbarische,GetHn
hie~
Frieden - endlich Frieden.
Alles vergessen! Neu beginnen! Die "Antif'aechisten" meldeten si::h
auf' den Rathausern mit dem brennenden Willen, aus den Chaos wieder
aufzubauen. In d1esen Wochen '1st wohl die uneigennUtzigste Arbeit
geleistet
.."
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.::::
o
;r:
b
til
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n, a
V1<-g~
worden~
Der ersten Zuteilung von, ein paar Gramm Ka'ff'ee 1m Juli 194.5 ver
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!::I~~ ... z.-'
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dankte ich die Idee: Ich nehme m1r das SchloS Schonhauaen, bauo. es
r", - a r>r-1:;:;l als Kulturzentrum rUr den Norden Berlins aus, fur Ausstell~ngen,
~~s..~'.~
.
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~- ~ ~ a~ ~ ty1 ~ Konzerte und Vortrege. Die Reume des obersten Stockwerks 3011 ten als
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Ateliers den zurUckkehrenden KUnstlern zur Verf';igung gestellt wer und
~
hieraus eine Akadem1e entwickelt werden. So war das damals: Man konn
te sich ein SchloS nehmen. Die Pankower BUrgermeister Schmidt und
Matzchen waren begeistert, und ich wanderte zum Stadthaus nach Ber
lin, wo ich als ehrenamtlicher Kustos des Schlosses Schanhausen
bestatigtwurde. '
Dieses schlichte BarockschloS,das seine Forrnunter Konig Fried
rich I. 1704 durch Eosander von Gothe erhalten hatte, hat der Frau
Friedrichs
d~Gr~
pl~ndernde
Koeacken im Jahre 1760 wurde es durch Anbauten erweitert,
als Wohnsitz gedient. Nach der VerwUstung durch
bekam das schone zweiarmige Treppenhaus,' ,der groSe Feetsaal erhieilt
reichen Rokokoschmuck und die Ubrigen Raume Kamine mit reichen
�und,zierlich geschnitzte vergoldete und vers11berte
Sandsteingew~nden
SpiegelUber Konsolen. Die'"zederne Gallerie" fUhrte auf die von
Lenn~
geschaffene Pergola. 1935 war es restauriert· worden, diente
dann den Nazis als AuBstellungsgebs.ude, und zuletzt war·in ihm die
Sammelstelle der durch
d~e
Goebbels-Aktion "Entartete Kunst" aus den
dentschen Museenbeschlagnahmten Werkeder modernen deutschen Kunst.
Die se Kul turschand~ galt es wieder gut zumachen.· Das Schlol3 ha tte den
i /.1y
Krieg
verh~ltnismal3ig
gut Uberstanden. Zwar·es von den Bomben durch
gepust.et, d.h. die 'Fensterscheiben waren weg und die Dachz1egel
durcheinandergeschUttelt, aber noch zum grol3en Teil vorhanden.
Der erste Gang in die Inneristadt war.eine stundenlange Fuf3wande ..
rung. Es gab keineVerkehrsmi ttel, die Drahte der Straf3enbahn hingen '.
zerfetzt, die TUnnel der Untergrundbahn wflren voll 'Nasser, das trUbe
und 51ig bis an die Treppen reichte, Autobusse standen ausgebrannt
auf den
Stra~en,
die BrUcken waren gesprengt, und in der Spree
schwammen aufgedunsenwie GUlDlDipuppen kaum bekleidete Frauenleichen.
('
Mein Weg
fUhrt~
Uber die "Linden". Das Denkmal des Generals Yorck
von Rauch war vomSockel gestUrzt und zerbrochen. Der Kopf sah uil
beschadigt aus'einem Schutthaufen heraus. Man hatte ihm,einen Stahl
helm aufgesetzt.
Dieser Anblick gab mir die ,zwei te Idee: Es mull unbedingt sofort
etwas zum Schutz der herrenlos
her~~liegenden
Kunstwerke geschehen.
Am KurfUrstendamm hatte sich schon das Finanzamt fUr Liegenschaf
,ten alsVerwalter ,des ehemaligen· Staatsbesi tzes etabliert, dessen
Leiter Herr Rabetge
ebe~al18
sofort bereit war, mir das
Schlo~
SchC5nbausen zu Ubergeben, aber gleich erklarte, keinenPfennig zum
.
\
Wiederaufbauzur Verfuguri'g stellen zu kBnnen, und der lDich ermach
.
'./
~Unstgut
tigte, herrenloses
/
..
\
'
sicherzustellen.
�Einige Tage w,nderte icb mit Meiner Frau taglich von Niederechon
hausen
ein
n~ch
den "Linden". Wir hoI ten une aue· der Staatebi bliothek
BUchertraneport~agelchen
,
und begannen aufzueammeln, wae herumlHg.
Aber wohin dami t? Ee gab in der geeamten Innenetadt nichteinen ,ver
8chlie13baren Raum in .einem.tSffentlichen Gebaude. Der verstiindnievolle
Direktor der.Staatsbibliothek gab uns in der Bibliothek einen
Ra~Dt
wo wir die geborgenen StUcke unter Akten und alten MtSbeln versteck
ten. Er gab une such Arbeiter, um schwereStUcke, wie z.B. den eeiner
Blatter beraubten Kranz des Ehrenmals.;, zu bergen.
Am Prinzessinnenpalais war ein Lehrer mit
Schu~kindern
demit be
schaftigt, ein StUck des Gart9ns zu planieren, um GemUse zu pfl::anzen.
Die eine der entziickenden PrinzessinnenbUsten von Rauch hatte er ge
'rade mit den Worten: "Dieser Dreck mu13 weg! w'in einen' Bombentrichter
werfen lassen. Die drei
gungsstUcke. Aberich
z (.
0"'"
"'0
- ::0
~(/l
l:! -l
~rinzessinnenbUeten
mu~te
waren die niichsten Ber
bald e insehen, daB diese Bergungsarbei t
'":"!
::t niemals von zwei Menschen. al1ein durchgefiihrt werden konnte. Im Ma-
~,r:.IJ
tTl
In <"'g;:o
Cl
~,§ ~~.~~ ~~l geetrattraf ich in der Abteilung 'Volkebildung bei. Dr~Sette,"'ast unJ
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Q~ ~~~ffi Stadtrat Winzer 'auf vollstes Verstiindnis. Settegastwar Jurist unJ
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c.- u. =: ro 0 \<! t"t1 m
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~; rr . 2'" ?-:. fS ·jetzt Leiter des Amtes Museen undSsmmlungen, ein tro9kener, aber
,-. c ~.
::t
~.-
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gutwilliger Mann. Es wurde beschlossen," eineBergungsstelle fUr
Kunstwerke infreiwilliger Arbeit aufzubauen. In der "Berliner Zei
tung". und Uber den .Rund!unk wurde ein Aufruf erlsssen an aIle Muse
,
.
um,sleute, Kunststudenten und'kUnstlerisch interessierten Laien zur
freiwilligen Mitarbeit. Der Erfolgwsr niederschmetternd. :£s meldete
sich'von Museumsfachleuten rtiemand,auch kein KUnstler, sondern nur
ein Kunsthiindler, der Pg. Dr._ Luz. auf dessen Mitarbeit sus begreif
lichen GrUnden verzichtet werden'mui3te; eine geisteskrankeFrau, die
aIle ge!iihrdeten Kunetwerke durch "HUgel-Ortung" teststellen wollte;
�ein Fri~eur und dreiNazi~, diebessere Lebenamitte1karten erhofften.
So ging ea a1ao nicht.
r;s wurde beschlossen, die 13ergungsate11e ala Dienstatelle im Amt
Wuseen au!zubauen •. Die Leitung 8011te ich Ubernehmen. lch hatte aber
dae Sch10D 3chtSnhausen und wollte mich nicht feat binden, blieb aber
weiterhin ehrenamt1icher Mitarbeiter. Der erste Kunstwiasenachaftler,
der' sich me1dete, war Dr.Jannasch. Er wurde engagi,ert, und fUr die
Dienstrftume wurde das Ermelerhaus in der Brei ten Strar.le am SchloD
bestimmt,wo die Herren Rabe und E1aner schon'eine Ahnliohe Organisa
tion ins Leben gerufen hatten, um aIle BUcher aus herren10sen Biblio
theken und aus besch1agnahmten Naziwohnungen zusam.menzutragen,
u~
hleraus neue BibllothekE'n aufzubauen •
. De man jeden Augenb1ick damit rechnen muDte, daB die Russen die
geborgenen Kunstwerke.besch1agnahmen und
entfi~ren
wlirden, muDte die
ganze Sache unter wei tgehender Tarnung geschehen.· Deshalb wurde auch'
derunverfang1iche Name "Zentra1stelle zur Erfassung und Pflege von
Kunstwerken" gew!ihlt.
Die Arbeit der
~entralstelle,
die sich die
R~ume
im Erme1erhaus
erst notdUrftig enttrtimmernund wetterfest Machen muI3te, waT eigent
1ich nur ein regel10ses Suchen, das damit begann, die offentlichen
Gebaude, die, nachdem die Russen sie ausgeplUnderthatten, nun her
ren10s allen DieheD offenstanden, 'zu durchsuchen - keine angenehme
,
Arbeit, mit einem offenen Licht al1ein durch die finsteren und oft
eiDgestUrzten Keller. zu kriechen, in denen liberall Waffen und manch
mal noch LeicheD lagen, von den fibelriechenden Spuren der Besatzungs
truppegar nichtzu reden.
haupt nochKunstwerke
Praktischwu~te
be~undenhatten.
ja niemand, wo sich liber
Die, die etwas wuBten, waren
in der Parte! gewesen .uod in a11e Winde zeratreut. Auch, wohin die
�Sacben verlagert waren, wuSte kaum jemand.Die off1ziell bekannten
Stellen, die Museen und die Bunkerverlageru'ngen der Museen, waren von
den RUssen besetzt.
Dr.Jannasch begann die Zentralstelle
bei tsalDt etell te aber nur
Es wurde die Anordnung des
v~llig
gr~Ger
aufzuz1ehen: das Ar
unbrauchbare Leute
~lllgistra ts
ZUl"
Verfilgung.
erwirkt, daS die Bergungsiirnter
alles sichergestell te Kunstgut der Zentralstelle melden und Uberge
ben
sollten.Eini~~ Bergungs~mter
taten,das auch; ,andere, vor .allem
gerade in den Westlicben Bezirken, woaus den ehemaligen Minister
wohnungen die meiaten Kunatwerke zu erwarten waren, taten es nicht.
Bei BUrgermeister Wittgenstein, den das Zehlendorfer Bergungsarnt un
terstand, waren wobl die wertvollsten StUcke zu sehen; jedoch wurden
eie nicht der Zentralatelle Ubergeben, aondern sind andere Wege ge
gangen. herr BUrgermeiater Wi ttgenatein batte auch den Amerikane,rn
"Tl,
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f-." ~
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=. Sf -i 'j)
die' Russennicht, angerUilrt ha tten dank der Energie des Kastellans, '
,
abzutransportieren.
'
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Was haben die vom Arbei tsamt iiberwiesenen Mi tarbei ter der Zentral
;::0
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Q' a ~ Q tTl ~
(. e,n::
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'
..,jvorgeachlagen, die Gemiildesammlung sua dem JagdscbloS Grunewald, iie
If'
stelle,
BUS
den
Bergungs~,mtern
alles' angeschleppt! Si e hatten jakeine
Abriung, was ein antikes MobelstUck, was ein gutes Bild, was ein wert
voIles Porzellan war, und trotzdem batte das sein Gutes. In der Finle
des wertlosen, Plunders taucbten dieguten StUcke witer; und als ein
einzigea Mal ein,rusaiacher Offizier erschien, verlie8 er die Zentral
stelle kopfschUttelnd.
Ein guter Fund gelang mir im Keller der Reichskanilei, dem Amts
eitzvon Ribbentrop, wo in einer Nische mit der Plinte in den Teer
fu3boden eingebrannt" di~ groSe ~aillol-Bronze atand, die jetzt eines
i
der wertvollsten StUcke der modernen Abteilung, der Nationalgaler1e
�darstell t. Daneben stand die groae Bronze "Ma'ja n von Klimsch, eine
sehr mi tte Imaaige Plastik in f'Nazitormat"; aie wurde spiiter 1m Fre1 bad
'Rangsdort
Ala iah den
Kran~
Yom Ehrenmal Unter den Linden sichergestellt hat
te -er,war vollstandig seiner mit Goldfolie belegten Bliitter beraubt
- nur zwei BIM.tter, die die Rauber vergessen hatten, fanden sich noch
im Schutt
~,
machteich dem Leiter des Finanzamtes fUr
Liegenschaft~n
den Vorechlag, dasFinanzamt mCSge den Kranz, der'keinerlei iCUnstwert
mehr besaS, aber aus ca. zweiZentnern Silber bestand. verkaufen und
mit dem ErlHs SchinkelsNeue Wache wieder aufzubauen. Leider war das
, ' ,
,
'.'
finanztechnisch wohl, nicht moglich. Spater wurde der Kranz von Dr. Jan·
nasch zum VOlkstrauertag mit TannengrUn umwunden in der Neuen Wache
wieder auf den geborstenen Granitsockel gelegt und wurde dann
....
ges~oh-
len.
~
~_:.'. '" <"&;:0
b C/l
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aufgest~llt.
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~
Gleichzeitig mit der ,Bergungsarbeit ging der Wiederaufbau des
:I:
tTl
Cl
Jg~E~z~
Sohloss es
Soh~nhausen
vcr sich. Das Dach wurde repariert, die fehlen
!!..!:!.n~C/l-l
ffi ~ f. ~ ~ ~ den ZiegeH von anderen ausgebcmbten Hausern gehol t, Fenster und TUren
no.., -, c. tn
!:!.~~~-lW
i;l ~ tTl ~
~
~
a
R=
'
wurden repariert, Lich't- und Wasserlei tungen ausgebessert, und, es ge
,n
:I:
lang sogar,Glas zur Verglasung des gesamten Gebaudes zu beschaffen.
Das F1nanzamtf'Ur L1egenschaften konnte nur
300
Mark zur VerfUgung
stellen. Wie Herr Rabetgebetonte, ware das der erate Betrag gewesen,
der nach dem
Zuaa~enbruch
fUr seIche kulturellen Zwecke zur VerfU
gung gestellt worden-'1st. Der Verkauf' der zwei Blatter vom Kranz des
Ehrenmals halt ein ,ganzes StUck wei ter, den Rest bezahlte ich aus ei
genen Mitteln, und die Handwerker berechneten zum Teil nur die Materi
- alkosten, z. B. derElektromeister Kreft: aus Nied erschonhausen.
leh erhielt eine Anweisung, MCSbel Yom
~eiohssportfeld
zu holen.
Wahrend des Kr1eges waren hierher in die offenen, aber Uberdachten
�\n
Rtinge die Wohnungaeinrichtungen eingelagert worden, die aus brennend'e
H~ueern
gerettet waren.
Aber,bei der Beaetzung Ber11nahattendie Russen hier ihre Panzer
'einetellenwollen und hatten
M~bel,Bilder,
Klaviere und Geschirr in
!
die Treppenechijchte' geworfen, diebie oben mit einem unentwirrbaren
BaufenangefUllt waren.
Unbeech~digt
war faat nichts mehr. SpJtter
wurde dann Brennholz daraus gemacht.
Es fehlte fUr das Schloe auch noch ein FIUgel. Wohl standen auf
dem Hof
~if
einer Brauerei neben de::n Rathaua Pankow Dutzende von FLi
geln und Klavieren" diedle'Russen zum Abtransport als Beutegut dort
,e
hingestellt hatten. Aber nuns tanden sie' s'chon wochenlang im Regen,
und das vertragt ein Muaikinetrwnent verhtiltnismti13ig schlecht. Auch
die Rusaen verzichteten auf den Abtransport. Die Wagen der' abziehen
den Kampftruppen, selbst die Kanonen, waren scbon hodh beladen mit
Sahrei bmaschinenurirl, Fahrrlidern, Radioapparaten und Niihmaschinen.
Jetzt wurde im Park Scht>nhausen eine, russische Kolonne von ca.
120 Autos stationisrt. Jeden Morgen waren die TUren aufgebrocben.
und die Ruasen schliefen im SchloS. Obwohl die Klosettanlagen in
Ordnung waren, wurden sie nicht benutzt. Jed'en
Morg~n
lief ich zum
BUrgermeister Schmidt nach Pankow, derfuhr zum ruasischen Kommandan
ten, der ecbickte einenOffizier, und die Soldaten verlieSen das
Baue. Die Disziplln war damA.ls bei den russischen SOldsten etwas "un
preuOisch". lch babe erlebt, wie der Offizier einen auf dem FuDboden
scblafenden Soldaten zum Verlassen desSchlosses bewegen wollte. Er
tippte den schlafenden Mann vorsichtig auf die Schulter. Der erwach
tegahnend, drehte sich halb herum, hCSrte sich liegend die Rede des
Offiziers an, gahnte wieder, drehte sich zurilck'und schlief noch ei
ne Weile. Dann ging er wirklich. Die TUren wurdenwieder repariert
und alle fenster mit Luftschutzbettstellen verrammelt. Jeden Morgen
waren die TUren wieder eingetreten. Aber such diese Autokolonne zog
�"
Da kam sie eines Morgens heulend angelaufen: Die 'Femina-Bar aus der
NUrnberger Stra8e war in das SchloS eingezogen. Und so fand ich es
dann: Weinfasser, .3chnapsflachen, Plaka te, und auf den Weinfassern'
einige Ubernachtigte Tanzmadchen.
Da der russischeKommandant dem Magistrat das Gebs.ude,of'fiziell
als Kulturhaus zugesprochen hatte, holte ich den BUrgermeieter und
die Polizei, die aber natUrlich machtlos waren, da gleichzeitig der
Kommandant mit seinem' bulgarischen Freunde Naida, dem Besi tzer (ter
Femina-Bar, den die "lliierten aus ihrem Sektor wegen dunkler Steuer
geschichten hinausgeworfen hatten, erscnien. Jetzt begunn ein heite
res Leben. Das SchloS wurde auSen schneewei:; ,angestrichen, die Innen
raurue himbeerroea,' rokoko-geaclmitzte silberbronzierte Lautsprecher
kamenio aIle Zimmer, der Magistrat durfte einige hunderttausend
Mark bezahlen - Jetzt muSte das Geld da sein.
Das SchloS war also russisches Offizierskasino. Aber Herr ilaida
machte Untereohlagungen und solI spater von seinen guten Freunden
erschossen worden sein, nachdem ar im Suff einen Russen totgefahren
hatte. Dann wurde das Schlo{3 das erate markenfreie Restaurant, in
e
dem sich die russische und die SED-Elite aus dem Parikower Heservat,
di~ jugoslawische Schieberkolonie in NiederschCSnhausen und aIle jene
Auslander trafen, , die ihre Geschafte auf unserem RUcken macbten.
.
Dann war da3 SchloS fUr einige Jahre russische Schule. Als die Scbu
Ie auszog,sollte das SchloS ein HO-Hotel werden. lcb meldete erneut
meine AnsprUche beim Magistrat an, um das $c~lo~wieder seinem alten
Kul turzweck zuzufUhren. Vor der Magistratssi tzung gelsll8 es ,mir t den
,.
,
Leiter derHO zu Uberzeugen, daS das
.
'
HO-Hotel~ine
.
sicherePlei te
werden wUrde. Die HO verzichtete, aber es wurde trotzdem "nix Kul tu
ran. Herr,Prasident Pieck zog ein. Und lcb battenun das zweifelhaftE
�VergnUgen, teststellen zu mUssen, daB .Herr P1eck unter "me1nem" Daoh
wohnte.
In der sogenannten ,pbR war das.Geseti tiber d1e
Boden~eform
be
schloss en worden,' Was dae 1n kultureller H1ns1cht fUr Polgen haben
wUrde, warm1r so fort klar. Ich wandte m1ch m1t Schre1ben an P.1eck·
und Grotewohl, die.1ch darauf aufm'erksnm mschte, daB es zur ZerstC5
rung des reichen Kul turgutes 1n den SchHSesern und GutshHueern fUh"':',
ren wUrde. M1t derMot1v1erung, daB a11 d1eeee Kulturgut nicht von
Junkern, sondernvon deutschen handwerkern und KUnstlern hergestellt
worden ee1, forderte 1ch MaBnahmen zum Schutz d1esee Kulturgutes. Um
es den Herren schmackhaft zu machen, babe 1ch 1hnen empfohlen, diesee
Kulturgut zur Ausscr..mUckung der Volkehaueer und C5ffent11chen Gebaud.e
zu benutzen - selbE;5tverstand11ch auch vergeb11c.h. Der e1nz1ge Mann,
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dernoch e1n1gen E1nfluB . hatte, war Dr. Gerhard StrauB 1n der deut
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stKnd11ch war
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~etzten ihnaufseinen Posten in. der Zentrelverwaltu~g. Selbetver-'··
s1chDr~StrauO
geneu soklar dartiber, welche Massen
vern1chtung von Kulturgut1n der Ostzone vor s1ch g1ng und we1ter
vor s1ch gehen w:jrde. Wenn et' 'fUr 31chden
~r1'olg
1n Anspruch ',n1mmt,
daBwen1gstens ein Te1l der JchlBsser erhalten geb11ebenisi, so ist
das An s1ch
richt1g~
mUssen, von Anfang an
Oberall 1n den
Trot~dem
Be1~
hijtte er ,zum1ndest aen Verauch machen
Fachurte1lfn d1e Wagschale zu werfen.
Gutsh~ueern~und
ScblC5seern befanderi e1ch ja noch
d1e Verlagerungen aus den bombengeffihrdeten GroOstadten. D1eBesit
zer der ScblC5sser und Gutshfiuser waren me1st geflohen, und es sind
m1r nur sebr "en1ge .FaIle bekannt geworden, daB s1cb Merisohen, die
�einen Begrittvon Kunst- und Kulturwerten haben
mu~ten,
also 1ie
Ptarrer und L~hrer, tUr deren SchutzeSngesetzt baben. Wertvollste
Saml'lliungen sind von Kindern zerschlagen worden, wl!hrsnd die El tern
lachend zusahen, so z.B. die Sammlungen des ersten, Konservators, dee
CutJ..f,i- " ....
Herrn~~1tadensleben. Ea ist nachtraglich erechreckend zusehen, be1
wie wenigen Menschen, besondere aut dem Lande, trotz Schulbildung
tatsJichlich Vorstellungen von kulturellen Werten Eingang gefunden
haben. Eine Soldateeka iet 'Uberall gleich; aber eine Lockerung
~er
Polizeigewal t echeint aucl1 be! 'den Zivilieten ein Chaos clurch Unver
stan1
auszul~sen.
Im SchloS BOitzenburg zum Beispiel war ein Jagd
eaal mit einer berUhmten Stuckdecke, wie eie ahnlich wohl nur noch
1m SchloS Kl:Spenick und in Weikarsheim zu finden ist. Beiden Ver
eammlung~n
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gend damit, die treiplastischen Teile der
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mit Bierflaecben her-
unterzuschlagen.
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D~cke
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der FDJ (rreie DeutecheJugend) vergnUgte slch diese Ju
Es ist grot4ak":Der,nank geh1jr,tallen. denen" die damals Kunetwer
geetohlen und damit vor der Vernichtung, bewahrt haben, und ich
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habe deshalbimmer von strafrechtlichen Verfolgung abgeeehen.
~
Von dor Zentralstelle waren schon bald nach der GrUndung VerBuche
~'
gemacht ,worden, Bergungenwenigstena im Land Brandenburg durchzufUh
ren, ebeneo w1e die BUcherbergungsstelle, der ee gelungen war, in
einigen
F~llen
Bibliotheken
~ue
derOstzone nach Berlin zu bringen
und dadurch vordereicheren Vernichtung zu retten.,Die brandenbur
giache Regierllng faSte das ale Eingri ff in ihre Befugnisee auf und
wiee allePolizelbehorden an, uns zu verhaften. Ich wiee Dr.StrauS
1mmer wieder auf die Notwendigkeit der Kunstbergung . in der Zonehin,
.
.
.
"
.
und gegen den W1d,eretand 'der brandenburg1e chen Regierung - es war
vor allen D1ngen der ehemal1ge Frobnauer Lehrer RUckert, der damals
�Kul tusminieter in, Brandenburg' war ~ und Minis ter Steinhoff - wurde
nun auf den Druck, derZent'ral verwal tung hin: in Potsdam der frUhere,
Leiter des,Potsda~er Heimatmuseums, Herr ,HeIdemann, m'1t der 'f!.unstber
gUll8 'beauftragt.lch az:bei tete mit Herrn:Heidemann'aut'e engate zu
eammenund,hatte auch in, Brandenburg weitgehende Befugnisse.
Die UmstaIide 'w~ren einfach hoffnungslo's. In Potsdam stand aIle
\'
,
paar Wochen einmal,ein Auto zur Verftigung.' Da die Verhaitnissein
. , .
'
.
,
'Berlinetwas besser waren, wurde manchmal ein Wagen von Berlin ge
stell t. Meist mU!3ten wir, das Be'nzinauf dem schwarzen Markt kau fen.
.
Eswurde nun
.
.
"
begonnen~
,
.
,
das Inventar einiger Sohlosser aufzunehmen
und das gepliinderte Gut festzustellem., Zu diesemZweck ,haben wir
manch ein Dorf Haus fUr Hausbis zumKeller durchsucht, und dabei
ist es dann geblieben; denn esgab in ,den ,sel tens ten Fallen die Wig':"
lichkei t, das sic,:qergestell teKunstgut abzutransportieren. In Boi t
zenburg z.B. befanden,sich in jedemHaus des Dorfes Mabel, Teppiche,
aber auch Kunstwerke aus dem' Sc'hloB. Mi tnehmen konnteri ,wir nur zwei
kleinere Gemalde'yon Seekatz "Vogel mit
Ne~tern".
Sie kamen in die
Kunstbehorde Potsdam, und yon dort holtesie sich Herr Friedrich
Ebert zum, Schmuck 'seiner Rawne abo
I
:8
Wie waren dieZust~nde in der ~on~? Ein groDer Teil'd~rSchlosser
ist bei oder na~h 'der 'Be'$etzung, angeztindet worden. Aus den Schlos
sern, die noch standen, waren die Besitzer geflUchtet,und die um
wohnenden Bauern' ~atten aichdas Inventar, angeeignet:, der Restwurde
'von den Russenabtransportiert' oder, zerschlagen. Dann erst wurden die
I,
FIUchtlingein die
'
'
ScblHsse~eingewiesen.
'In den hohenZimmern und
Salen~aren
,
.
'
auf dem ParkettfuGboden in
.
.
',einer Ecke zwei Bretter hochkant aufgenagel t. Diese so entatandene
Ecke warm1 t Stroh gefilll t und war dasLager der' E'Fimilie • Mitten '
1mSaal war aus ein paar Mauersteinen einprimitiver Oren hochgemau
�ert. Das Rohr, meist aus rostfgen ineinandergesteckten Konserven
btlchsen, girig
zum ·Fens ter hinauB. Auf di esem Ofen wurde gekocht. Er
warmen konnte er den Raum nie, oDwohl Holzscheit auf Holzeoheit hin
e1ngesteckt wurde. In diesen Ofen endeten die Bib110theken, die Ar
. chive, Mtsbel und TreppengeHinder, die Baume der Parks, und wenn
drauBen Schnee lag, ging man auf den Dachboden und eagte aIle 3par
ren heraus, die nicht unbedingt notwendig
waren~
damit dae Dach
nicht einstUrzte. 'Neben dem Ofen war aus ein pear Brettern und einem
StUck Zaundraht ein flacher Kafig gebaut, worin die Glucke mit den
Klken saB. Einrichtungsgegenstand war meist ein Barockschrank ohne
TUren, dieTUr
de~"Schranke~
diente als Tisch, als Stuhl eine Kiste.
1m zweiten Zimmer lagen der Pflug, die i';gge und die wenlgen Vorr1ite
"T1
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Neubauern.,Eine Ecke war mit Brettern abgeschlagen, ein mitten
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:: § ?,>~. E· ~ ::;; ~ durchgeschni ttener Perserteppich war der Vorhang, dahinter brUtete
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Das ist ke1n Einzelfall; das war die Norm. Ineinem
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~::r:: Kartoffel'schlages ·auf. Eswaren die Deckel 'von' zwei FIU·geln. Kartof
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. feln und Rnben, manchmal Kohl,und Brot - das war die trost16se
nahrung dieser FIUchtlinge
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8s waren ja kaum noch RUhe und Schweine
vorhanden. Derrussieche Heerwurm
h~tte
alles verechluhgen. Die Rus
sen hatten das Vieh auf GUtern zueammenge,trieben, die nur zur Ver
sorgung der Roten Armee dier.ten. In Badingen wurde aue der Milch
von 150 Kuhen nur Butter fUr die Offiziersscbule gemacht. Zwei Jahre
lang wurde d1.e Magermilch weggegos8en. Dann erst durften sich die
Frauen die
~agermilch
ten oder. ihnen
. Es
holen, wenn 8ie bei den Russen daftir arbei te-
gef~l~ig
waren .
gab auch Schlosser, wo das Inventar besser erhalten war. Ich
entslnne 'mich an das Arnlmsche Schlo13 Ragow bel Beeskow. Hier
I
i
i
�standen bei den
Heubau~rn
d1e herrlichsten antiken MHbel. 'In einen _
elfenbe1n1ntars1erten Barockschrank war'en meb.rzlHl1ge Nagel geschla
gen
ZUIll
W13.scbeaufbfingen.Auf d'er Barockkomode wurde Holz gehac kt. In
einer italien1achen
Renais~ancetrube
lagen Kartoffeln. Den Gemalden
waren, aowe1t sie Personen darstellten, von den Russen die Augen aus
gestochen worden.
N1cbts war zu machen. Es war n1cht
m~gI1ch,
den Leuten die
M~bel
wegzunehmen, ohne 1hnen irgend ein anderes StUck dafUr geben zu
nen, und es war kein anderee StUck
Auto gegeben
zu~
Und es batte auch gar keln
Abtransport. Durch Verkauf von nicht musealem Ber
gungsgut, kaufte die
Nachdem mit
da~
k~n
Pot~damer Bergung~etelle ~in kaputtesLa~tauto.
uns~liohen MUb~n
die Ereatzteile beschafft und auch die
Autore1fen aut dem schwarzen Markt beschatft waren. wurdedas Auto
der Bergungsstelle weggenommenund tUr die Zwecke. des V1erjahre
plans eingesetzt.
Ein Menscb 1n eioem normal
nicht voretellen
k~nnen,
ve~alteten
Lande wird es siche1nfach
mIt welcben Schwierigke1ten in den erst6n
Jabren nacb dem Zusammenbruch in der Ostzone.selbst eine wicbtige
Diensttabrtverbunden war. Seltenfubren ZUge,. Sie waren ohne Fen
'8
sterscheioen, obne beizung, die Polster waren herausgeschnitten, die
Gepacknetze als Bindfaden verbraucht, und siewaren stt Uberftillt,
daB aucb Trlttbretter und
Bre~serh~u8cben
Klose.tt mindestens fUnf Mens chen,
'SOdRf3
besstzt waren, in jedem
bei jedem Halt Manner und
Frauen ihre Notdurft unmittelbar neben dem Zug verrichteten. Wer in
den StNdtert nicht hungern wollte, tind wer noch irgend ein
Tauscb~
objekt beea!3, tuhr aufs Land. um wenigetens ein pasr Kartoffeln bei
den
B~uern
einzutauschen. Bel Hacbt gingen rU8s1sche Sold.ten auSen
auf den Trittbrettern lang, Hf'fneten die TUreq. und kamen herein.
�wenn sie Frauen saben. Sofort·erschlenen dle Mtlnner aus den Nachbar
abteilen zum Schutz, es wurden Kerzen angezUndet.
FUr Dienstreisen gab es die Erlaubnis, in leeren GUterwagen rnit
fahren zu' dUrfen. A.uch die Fahrt· auf einem LKW war nlcht komfortabel.
lch babe Fahrten m! t acht lieife·npannen erlebt, die mi t ungenUgendem
Plickzeug a'n Ort u'nd Stell e behoben werden mul3ten. E1ne Obernachtung
. kallm
in Gasthaueern war ~t«Kt m~glicb. Sie waren von den RURsen auege
i
,
raubt. Bestenfalle gab es ein paar alte stinkende'Milittirdecken als
Bett, oft keine Gabel, keln Messer, keinen
L~ffe1.·
Es war ein beson
derer Gl-:1cksfall, wenn man irgendwo einenTeller Kohlblattersuppe.
mit ein paar KartoffelstUcken zu essen bekam. Oft haben wir es vorge
zogen, auf dem LKW zu, Ubernachten.
'l';ine
Berg~ngsfahrt
fUhrtemicheinmal nach Bees}{ow. In dem dorti
genWaisenhaus und in den wnliegenden Hauaern fanden sich elnige
koatbare
~em~lde,
u.~.
ein Cranach. Wer sie dorthin verlagerthatte,
war nichtfestzust'ellen. Auf dieseFahrt waren Herr Heisig, der Lei
ter der Abteilung Kunst in Potsdam und Lerr' Regierungsrat heidemann
mitgek:ommen. Meine Frau batte mit Stullen mit Blutwurst mitgegeben,
die, geteil t wurden,. Sie sChmeckten una allen sehr gut. Als ich hinter
her erzahlte, da8 die Blutwurst von einem geschlachteten Hund stamm
te, wurden beide Herren etwas' blaB. In Beeskow hatten die Russen
den Scbwiegersohn
~ea
ehemalicen Landrats zum Leiter des Krankenhau
ses eingesetzt, sie hatten
~ber
wohl Ubersehen, daB der Arzt im Krie
ge'S3-0ffizier gewesen war. Von Beeakow aus revidierte ich einige
der umliegenden Schlosser und Gutshauser. Das Gutshaus in Trebatscb
gehorte dem Berliner Arzt Dr.Schworer, der unbelasteter pg.war. Der
Lelter ,der Abteilung Wirtscbaft des 18ndratsamtes in Beeskow, Herr
Weil3tlor, Mitglied ,der SED, hatte
I
! J
Dr.Schw~rer
gezwungen, ihm den
�geeamten Besi tz fUr einige tausend Mark zu verkaufen mi t ,de r Drohung t
ihn sonst der NKWD zu Ubergeben •.I;I.err NeiBflor spt'el te nun den GUt8
,
beeitzer. ~r hette eine Schnepsbrennerei in Gang gebrecht und ver
sorgte die Russen mit
~chnaps.
Wenn die RU8sen kamen, schlo13 er sei
ne :3ekretlirin ein und stellte sie den Russen zur VerfUgung. Trotz
des Protestes von Herrn Wei13flor nahm ich den gesrunten .i3esitz proto
kol)arisch auf. Di~ SchrHnke waren mit Stottball~n gefUllt; die Herr
WeiBflor in seiner dienatlichen Tatigkeit unterechlagen hatte. In
Bee,skow wul3te jeder Bescheid; aber
jed~r
zi tterte vor llerrn WeiJ3flor.
Unter Ausnutzung meiner Vollmachten der Landesregierung und nach Ent
larvu.qg dee rierrn 'ifei6flor- ee kam auch noch heraus. daO er ehemali
ger :Iazi war-' taBte der Lan(irut :jann den Mut,. Herrn Wei!3flor ver
hatten z~ lassen. Jedochkurze Zeit spijter befreiten ihn die rU8si
~echen 'reunde de~ NK~D und brachte~ 1hnUber die Grenze nach jem
b rJl
~
~~l~ _~Westen. Herri.ieidemann hat spater wenigstena einen Teil dee Besitzes
oo"~"'"Z_J
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::,:von berrn Schworer' abtranaportier.n undo Herrn ::>chw:;rer zur Verf;jgung
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Au.! Schlo13 Lohrn hatte der
Wes~-Berliner
Teppichhandler Ullerdie
aen s,eine Tepp1che verlageJ;'t. Einen Teil der Teppiche ha tte Oller
dissen schon seIber mit der Kyri tzer Polizei wiedergefunden. de.r
daan in den Aseervatenraum der Polizei in Kyritz gekomrnen war. Bei
der Herausgabe stimmte die StUckzahl, nur tanden eich statt einiger
groBer Perse~ einige abgetretene Bettvo~leger. So war halt jamals
die Polizei in der Zone. Als wir be1 Gelegenheit einer
Ber~ung~
f'ah,rt nach 'Lohm kamen, sahen wir una auch nach den Teppichen urn.
Nach der alten Erfahrung: Wenn der Landrat aie nicht, hat, dann hat
sie bestimmt der. BUrgermeister - fanden wir sie richtig beim BUrger
meister in der Scheune versteckt. Bier in Lohm war ea dae einzige
�mal, daB unsaktive'r Widerstand entgegengesetzt wurde. 2in paar Frau
en, die ein geatohlenes Bild
he~ausgeben'sollten,
,bewaffneten sich
mi t Ax ten und Spaten. Der hidzuge'rufene Dorf'polizist erkHirte' sich
zum Einsohreiten auBerstande, weil die aktivste der Dam'en
,ster war. So erhiel talao die nachsthohere Polizeistelle
~eine
d~n
,Schwe
Auf trag
zur Beachlagnahme und muBte das .Bild abllefern.
Es war fae t' im.me'r unmoglich, CI1 e Ortspolizei hinzuzuziehen, da
typi~chste
aIle unter einer Decke steckten. Der
Fall war 7iusterhau:3en,
,I,n das benachbarte SchloB Metzel tin war die zwei te Garni tux der Gemal·
de des Propagandaministeriums' verlagertworden, dazu Bronze- und
rl.fl.r-~
'morbildwerke von Professor K11m~ch. Au~erdem hatte de~ Potsdam~r Denk
malpfleger Dr.Karpa den Kunstbesitz von einer Anzahl von Privatperso
nen nach Metzeltift
~erlagert.
Das
Schlo~
war zuerst von den Russen
gepliindert worden, ~ann hatte die kOllliDunis'tische Eli te von Wusterhau
,
"
sen sich den Rest'geholt. Da diese Herren die Hot~ls und die MUhlen
al s .ihr Eige ntum beechlagnahmt ha tten, brauchten sie noch ei nigt:>n
Kunstbesitz zur Ausstattung. Be! dem neuen Mlihlenbesitzer Herrn Gnors
kakonnte eine erhebliche Anzahl guterBilder sichergestellt wertien;
auch eine groSereAllzahl Bronzen'von .Klimsch undo eineBronze von
Scbarff waren noch vorhanden. Die groBen
Mar~orfiguren
von Klimsch
aus dem Propagandaministeriu,:n hatte die . Dorfjugend ,Bchon kurz und
klein geschlagen.
GIUcklicherw~ise
wardas der geringste
groaee JlgemHlde von Eisenmenger "Die Nacht beglei tct den
.,
.
1erlu~t.
!!oln
~t1orgen"
lag
, als Unterlage unter ,dem viele Meter hoch aufgeschUtteten Getreide.
,
,
cs wurde spEiter nach Potsdam gebo'rgen. Die komllunistische Eli te von
Wus terhausen mu!3te dann eine neue Wohnling im, Gefangnia in Neuruppin
beziehen. Bei dieser Gelegenheit konnte dar frtihereLeiter der Wert
heim-Kunstabteilung den groBten Teil seiner verlagerten antiken
�Mtlbel, und noch mehrere jetzt in Westdeutschland
wohn~nrle~
Peraonen
wenigstens einan Teil ihresBesitzea wiedererhalten. Einige BilJer t
eine gotische Holzfigur und eine Bronze von Klimach hatte der kornmu
nistische
Bilrgerm~i8ter
von Wuaterhauaenan den West-Berliner Gem'1
segroShlndler Dieckmann fUr einen IHcherllchen Detrag verkauft ..
SelbstverstKndllch war der BUrgermelster zu a61chem Verkauf nie be
rechtigt geweaen.Trotzdem lehnte die Rech taabtei lung des Verwal
tungsamtea tilr ehemallgen Reichsgrun..ibesl t.z as ab, die GemiHde von
Dleckman.'l elnzuklagen. Dle Gemalde des Propagandaministeriums mul3
ten, da sle 1m Lande Brandenburg gefunden waren, nach .Fotsdam ge
bracht werden. Von hler haben dann die i'{ussen ein wertvolles italie
nisches Bild "Entfi1hrung der Europa" wahracheinlich von Bordone,
nach RuBland abtransportlert.
THE GElTY RESEARCH·
fNSTlTUTE
Research Library
Special Collections &
>Visual Resources
'
Los Angeles, Cali fornJ~·
FOR STUDY PURl'0StS ONLY.
Not 10 bt:: r'~pf('~Ui.:.:J
without perrnJSSlvn
�• 9 4 5
'In Ja.lta hatten die Alllierten featgelegt, daB nach dem ~iege
'den Deu tachen nur e in ma terielles u.nd kulturelles Ni vesa. zuatan
de, das nicht h6her sein dUrfe ale dae des Volkes m1t dem nied
rlgeten Stand.rd 1n Europa.
Ein nooh v,ielniedrigeres N1veau, ja eine' voll tge Versklavung:
hatte jaBi tler,dem· polniechen Volk nach seinem r:ndsieg diktle
ren wollen.' Dnd den RusBen wKre
'8
1st ,es
der
BOW
ds~
zu
ve~wundern,
~a
wohl nicht besser ercungen.
daB fUr d1e Russen die Zust6nde in
jetischen Besatzungszone. die nach dem Zusama:.enbruch
herrschten, beaonders das FlUchtlingeelend, gar nichts besonde
res war? Was fUr eitsetzliche Zeiten hatten die Russen in den
Jahren der Kr1ege zwischen Rot und WeiS nach 1918 durchgemacht,
und wie niedrig war 1hr Niveau noch 1945. liir haben es ja erlebt,
wie die russ1schen, Soldaten in Deutschland vergebl1ch nach Az:bei
terwohnungen suchten; denn 1n ihren !,ugen waren auchdie deut
schen Arbei terwohnungen "kap1 ta11stiech ". Daher ,jas Staunen tiber
,
'
daa Wssseraus'der Wand" daher auch die Beutegier. Uhr1-Uhri Nas fUr Unsere Verhaltnisset1etstea
m~lzustano.
~lend
war, war fUr sie Nor
Noah Jahre nach dem Krieg habe ich erlebt, wie russi
sche 30ldaten 1n d1e Stadtbahn stiegen und filnr Mann zueammen
eine Zigarette aus Machorka 1n Zeitungspapier rBuchten und s1ch
, ein paar 16ffel Zu.cker teil ten, wahrend wir be siegte Deutsche
schon wieder belegte Brote a2en. Konnte man da'verlangen, daB
die Maase der sowjetischen Soldaten ein beeonderes Verstandnia
r"".z, .
fUr deutsche Kul turgUter haben solI te: fUr BUcher, die "iiIcht
lesen konnten,,: fUr Bilder; die sie n1cht veratariden? Wie konnten
ale
sUID
Besp1el,w1ssen, daB 1n .Jeutschland Juuldl im 18. Jahrhun
dert die etadt1eche Tracht der Z1vilieten eine fast ml1itijrieche
�mit. Degen war, :z.B. die Mode der 'Nerthertracht? Filr sie war allea
tlMili tariat", und aie etacben den Bildern ·iie Augen aus. Und al
lee lug v~r18eee~ und herrenlos da, die Beaitzer getlUchtet, die
Verlagerungen obne Betreuer.
Uneere eigene Schuld ietwleere peretsnliehe J.ileigheit naoh dell
. .I
.
Zuaammenbrueh geweeen. Voller Ehrfurcht gedenken lin die Be·rliner
rl"':c-i-..
Museen ihree "i tarbe i ters'1range, der nach der Besetzung der Muse
.
. h-:;-C',
umaineel rUr seine Arbei t in den "Tod g in g, ~ ......... ~.;L..~ .,-;;.<.·'-r-:-:..-_I_....~
,
, ./.
,
Und dann kamen die neuen Herren.
~it
7,,,-:.
~#.>v
\,. . -. ,. --.. . . .
welcher Verachtung be
trachteten die RUBsen die Liebedienerei und die Jagd nach den
Pajoka (Lebenamittelpaketen). Ware die SEJ zustandegekom.men ohne
die
russiech~n
Autos, die Schnapa und Butter und Speck in so reich
lichen Mengen Zl1 Grotewohl in die MotzetraSe brl:1chten, s·odat3 Gro
,
tewohl Vaterund Sohn den Schnape weiterverkauften, der Sohn ein
pasr \!ark billiger ala der Vater? Ein al ter Fahrer yom Stadttuhr
park erzahl te mir:
!1
lek babe die neuen H.errn ja all e jezogen (er
meinte, die UmzUge gemacbt).
AUB
die L&uben haben wir eie jeholt
und in die Villen jebracht."
Aber Grotewohl hattewenigatf.:tns nooh· Beziehu.ng zur Kunst.' Er
hatteim Kriegbei dem Rahmenmachf.:tr Sprerigcl gearbeitet, der Go
rings Hotrahmenmaoher war. Aber alle die, die
unt~r
Stalin in
j'ahrelanger Schulung in RuSland aut Vordermann gebracht waren,
dieei:akalten'Genossen der Partei, und noch acblimmer die, die
irgend eine Bcl,lwache Stunde in der Uazizeit ·zu kasehieren hatten!
Nach dem Zueamhlsnbruch hatte ich einen Kofter, den ein getlUchte
ter Ubler SA-Schlager vergraben butte, gefunden. Er enthielt.eine
Kia te mit in Saalachiacll ten e roberten kO!l1!lluniatischenA bzei chen,
BlankoparteibUchern der KPD und Klebemarken tUr den Kampffond
der KPD, die 'Rote Holfe, Abzefohe.n der Antifa und der Spartakia
�,
'.
den etc. Es fi'4'uerte nicht lange, und das halbe Rathaus lief mit
diesen Abzeichenherum.
Irgendwelche'kUnstlerischen Gesichtspunkte anzufUhren oder
von Vernun!t zu sprechen, ist in DiskuBsionen mit den in R~buli
atik geschulten ParteigenosBen zwecklos.Die Partei hat immer
recht. So aagte mir einmal einer dieeer aut Kommun1smue umge
schulten frUheren NSDAP-Genoesen,
a~a
ichgegen die Vernichtung.
eines kulturwichtigen Bauwerkes ankM.mpfte: "Vermutlich haben Sie
in'drei Jahren recht." "Aber dann iat das GebHud'e doch vom 3rd
boden verechwunden!" "Daa ist eben nicht zu andern, heuteist
die Verniohtu,ng notwend1g." So handel ten ja auch 'die Henkers
knechte Hitlers und, Stalins, die .1m Au:1'trag Millionen Menechen
ermordeten. Heute eind die Opfer rehabilitiert - aber sie sind
tot. Als vor der Vernichtung des Berliner Schlosses e1n Brief
Lenins gesucht wurde, den Lenin an den Schweizer Architekten
Mechler tiber die ktinetlerische Bedeutu.ug des
Ber~iner Schlos~es
geschrieben und den die Gestapo beschlagnahmt hatte (der .Brief
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war der SED dem Inhalt nach bekannt), sagte derselbe Herr: "Reu,:",
te wUrde Lenin eben anders denken." Von dem' gleichen Herrn stamm
te auch der Ausspruch: "Un:d wenn ich einen Hi tlerkopf f1nden
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wUrde, den Michelangelo modelliert hiitte, wUrde icb ihn vernich
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Auch das ArgUJllent, daB in RuBland and Polen die Schlosser
wieder aufgebautwiirden, galt nicht fUr uns. In der Ostzone galt
das "Vae victis!" Und die Pajok~Empfa.D.ger verkau:1'ten mit umge
hilngtem Parte1mantelchen die deutscbe Kultur.
�Arbeitsbericbt
Uber die Beeohaffung.von Arbeitsmaterial fUr die Berliner
.
bilden'en KUnstler
-~---------------------------------------------------- ---
Um die Berliner KUnstler mit Arbeitsmaterial zu versorgen.
'schlugicb. demMagistrat der Stadt Berlin, Abteilung fUr Volksbil
dung"
Abteilung Bildende Kunst, die zentrale' Beschaffull8 von KUnst
lerbedarfsartikeln'vor. Von Herrn Dr. Jannascb wurde ich gebeten, '
diese Arbeit ehrenamtlich zu beginnen.
e
Nach Verhandlungen mit der Abteilung Wirtschaft und ,der Abtei
lung Handel des Magistrats der Stadt Berlin stellte essicb als
der beste,Weg beraue, nicht eine eigene at!idtische Einkaufeorgani
sation zu grUnden, aondern beetebenden Firmen stadtische Hilte
angedeiben zu lassen.
In zwei Besprechungen, an denen unter anderen Prof. Hofer und
Prof. Pechetein von der, Hocbacbule fUr bildende KUnate, Herr
Sticht und Herr Wulf, von der Kunatschule
WeiSenae~,
sowie Herr
Klatt und Herr Fritsch yom Schutzverband der bildenden KUnstler
teilnahmen, wurd~n grUndsatzlicbe Norman, aufgestellt, z.E..,zur
Vereinfacbung derFarbskala der 01- und Aquarellfarben, Normung
der Papierformate. Ebenso wurde beaobloe'sen, die Maler mit Ricbt
linien zu
ver~ehen
zur Eineparung verknappter Materialien, und um
sie mit neuen Werkatoffen bekannt zu machen.
,Die Beschaffungvon Zeichenpapier
'st~St
auf eehr groSe Scbwie
rigkeit4n, da die ieinpapierfabriken in der russischen Zone ausge
baut worden sind und in den fUr Berlin zustandigen Produktions
,
?
gebietenkeine fertigen Papiere mehr lagern. Durch die Abteilung
. ,
Wirtechaft wurden uns Sookg Zeichenpapierzugewitsen, di'e zur
Verte11ung an die Firma Wicbmann"MariannenatraSe, geben. Die
�Verteilung wird'in der Art erfolgen, daB,die Abteilung Blldende
Kunst Anweiaungen auastellt, die von den Leitern' der Kunetabtei
lungen der Bezirkein Gemeinachaft mit'einem Vertrauensmann des
Sohutzverba,ndes ,an' d ia wertvollsten Ki1nstler verteil t werden solIe n.
Der
Einka~f
wUrda dann bei der Firma Wichmann erfolgen. Eine welte
re Vertel1ung auf die anderen Ladengeschl!fte der Branche sttSr3t auf
Schwierigkelten, da diese Firmen keine Schneldevorrichtung fUr Rol
,
'
,
lenpapier mehr haben. tlber einen Postehvon 10 t
Zeichenpa~ler,
das
, unter ruselecher Bewachung ,In Schwerln lagert, eindeei t langem
Verhandlungen 1m Gange, die z.Zt.von derZentralverwaltung fUr In
duetrie mlt der S.M.A. In Karlshoret geftihrt werden. Es besteht be
.
.
.
.
grilndeteAussicht, daB wir wenigetens einen Teil dieses Papieree
freigestell t bekommen.
Zur Fabrikation von Olfarben kam in Berlin ledlglich die Firma
..."
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Holtz, Berlin,Skalitzer Str.3, in Frage. Diese Firma wlrd
j etz t in allen Rohstoffbeschaffurigefragen von uns unters tiitzt .
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'aus d, enen sich ca. 20 000 Tuben. Farbe heretellen las.3en,
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::csind. von allen stadtie'chen Stellen bewiltigt worden. Die
endg~n tige
Bewi'lligungliegtjedoch zur Zeit noch bei der sowjetischen Zentval
kommandantur In der Luisenstral3e. Da die Firma Lusk
&:
HoI tz noch
}fi)Sf Uber gewisse ·Bestande von ROhfarben verftigt,beginnt dle ?abri
katlon In beschel,denem Umfang anzulaufen. GroOe Schwierigkel t berei
.
.
tet dleBeechaffung von elnzelnen Rohfarben, 'die nur aus,demengli
-
.'
schen Sektor beechafft werden kl:5nnen. Eln Herr der Abtellung Wirt
.
.
scheft beflndet eich zur Zeit zur Verhandlung im engllechen Sektor.
Schwer ist auchdle Beschaffung von Tuben, da die elnzlge Tuben
'fabrik, die noch arbei tet, zuerst Blei verlangt; dieses Blei wird
jedocb fast immer auf dem Transport oder im Werk selbst beschlag
nahmt. DieOlfarben mUssen aleo in
Glasode~,BakelitbUpbaen abge~
�fUll t werden. Es wurde mi t der Abteilung Wirtechaft vere1nbart,
daB der Fi.rma Lusk &: Holtz eine Auflage' gemacht wird, wonach eie
regelmMoBig jerien Monat 1lU-e Produkt1on an die Abteilung fUr Kunet
zu melden hat. Die Abteilung fUr Kunst nim.mt dann, wie bei dem Pa
pier! die Yertei1ung duroh Anwe1sungen tiber die Bezirke,Yor.
,
,
Die Aquarellfarbenproduktion kommt bei. der Firma Lusk & Holtz
in Gang.
Als VerdUnnungem1ttel' steht z.Zt. nur Petroleum zur VerfUgung,
das an d1e Firma Lusk &: Holtz zur Verteilung ge11efert w1rd. Die
Fabrikation. yon Pinseln 1st 1n Berlin fast unmoglich, . .
da es weder
'
.
Rohstoffenoch Pinselmacher gibt. Weitere Verbandlungenschweben.
Die Fabrikation von Staffeleien, Feldetaffele1en, Paletten,
dellierbocken,
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K~ilrahmen,
jedoch aus Mangel an
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Bilderrahmen usw. ist geplent, konnte
noch n1cht in Angriff genommen wer1en.
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Ebenso war es noch n1cht m~glich, direk'te Verhandlungen m1 t
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~ 5 S:(: ~ ~ ;:;'~ ~ 'i Firmen der entlischen und amer1kanischen Zone tiber Lieferu'ng von
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Q zu ,fUhren.
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Berlin, den1.Ju1i 1946.
Kurt Reutti.
Da 1ch gute Beziehungen zu einer Schuhkrem-Fabrik hatte, in der
1cb. wiihrend des Kr1eges/dienstverpf1ichtet gewesen war,konnte ich
. wenigstensin ger1ngen Mengen erstklasaige Rohfarben, Le1n01, fran
zO,sisches Terpentinund Zinntuben beschaffen. Aua d1esen Mater1a
lien habe ich mit e1nem glasernen Buchdruckhandreiber 01farben ge
macht
undd~n
Profesaoren Hoferund Pechstein zur VerfUgung ge
ste11t, sodaS sie sofort nach ihrer RUokkehr naoh Berlin wieder
�malen konnten.
Sl~
erhlelten auch .bestes
Terpentln~l.
Die von den
BerguogaBlDtern Uberwiesenen Kitschbllder und bel Nazlmalern be
..
schlagnahmten Gemalde mlt nazlstlschen Themen stellte lch den
Scbillern der Hochschule fUr bl1dende KUnste zum. Ubermalen zur Ve·r
fUgung. Dle Professoren der Hochschule batten sicb als Mallelnwtinde
dle Bllder abwesender Kollegen.z.B. von Prof'.Plontke, sowie die
GemEilde f'rUberer SchUler, dle angekauft worden waren, zum Uber-.
malen angaelgnet. Es gelang.mlr aucb, elnen
zu beschaff'en,aus dem lch mlt
Terpentin~l
gr~aeren
Posten Mastlx
Schluafirnis berstellte.
Von derMonopolverwaltung fUr Branntweln erhlelt lcb relnen
unvergH.llten Alkohol fUr· Restaurlerungszwecke. deraber von den
KUnstlern Gbesonders von Pechsteln)· nach VerdUnnung mlt Wasser·
·melst In Trlnkbranntweln verwandelt wurde.
Als der Restaurator der Mus·een, Herr
B~hm,
aus der Kriegsge
. fangenscbatt zurUckkam, erhlelter von mlr Blenenwacbs, Terpentln
~l,
Spiritus,
Maa~ix
und Ocbsengalle und konntesotort mlt der
Restaurierung der Gemllde dar Musssn beglnnen.
tHE GElTY RESEARCH
INSTlTUTE
:Resecirch Library
. Special Collections &
Visual Resources .
Los Angeles, Caliiornm
FOR STUDY }'l;j\l-U~t:.') vt';LY
Not
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W.~110'u( pemii.~$hj;l
�D1e Museums1nsel
1m Krieg war schon 1943 das Neue Museum schwer getroffen wor
den, das Dach durch Brandbombe"n zersttirt undo der Trakt zum Kupfer·
graben durch Sprengbomben 8n8estUrzt. Das AlteMuseum war vollig
ausgebrannt. Aut das Kaiser-Friedrich-Museum und das Pergamon-Mu
seum war auSer Brandbomben nur eine Kette von drei schweren Spren{
bomben gefallen. Die erate schlugein StUck der AuSenmauer des Ka:
ser-Friedrich-Museums weg, die zweite zerschl\l8 einen Teil der
Mschatta-Faasade 1n der lslamischen Abteilung, die dritte hatte
alle Stockwerke des Pergamon-Museums durchschlagen und blieb als
Bllndglinger aut der Decke tiber dem
L~ttschutzkeller
liegen, in
dem sich"das gesamte .Personal der Museen befand. Nattirlich waren
.
.
.
alle Dlich~r undl'ens ter, aucb der Nationalgalerle, zerstort.
lm Endkampt am J::)erl1n wurde das Kaiser-Friedrich-Museum Yom
Volkssturm verteid1gt, und die Russen hatten das Dach mit Minen
weriern
zerschoss~n.
G1Ucklicherweise waren die vrundwasserpUmpen, die liD Helzungs
keller des Pergamon-Museums aut dem Hot an der Spreeseite standen
intakt geblieben; denn die Museen waren· aut e.1nem Sumpfgelande
erbautworden.Doch war die Utermauer erschtittert, und das Spree
wasser sickerte in den Heizungskeller.·
Da es erst Jahre spliter allmahlich gelang, Notdacher zuerrich
ten, liet bei Regen jahrelang das Wasser von Stockwerk zu Stock
werk und tiber die Treppen,bis in die Keller. tlberall rieselte es,
und aut den FuJ3boden standen die Lachen. Das Parkett hatte sich
geboben und bilde.te Berge und Taler. Die Heizungsanlagen waren
unbenutzi, erstens, weil ohne Pensterecbeiben Jedes Heizen zweck
�war, zweitens, weil es keine Kohlen gab.
108
Jede AbteilungbemUhte sich zUerst einmal, einige RMume wetter
.
,
feat und bewbhnbar zu machen.;Ofen wurden aufgestellt, in die im
Lauf der Jahre: die ParkettfuBbl:Sden wanderten.· Es gab ja pra.ktisch
nichts, keinBauholz, keinen :Zement, keln Fensterglas, noch nicht
einmal
N~gel;
denn schlieBlich war ganzBerlin zerstort,und die
Erhaltung des nackten Lebens der Bevtllker\lll8hatte das Primat.
DerVerwal tungsdirektor Michaelis,' ein kommunistischer Spanien
klimpf'er, war an den Museumsdingen kaum'interessiert. Wenn es reg
nete, muOtensieben der wenigen Arbeitskrafte zur Verfiigung stehel
um das Wasser tiber seiner 'Rohnung zu beseitigen. Auch die 'Nohnung
des Vorsitzendender kommunistischen Betriebsgewerkschaftsleitung
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ei nes ehemaligen Museumsdieners, war trocken und warm.
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Was kUmmerte es, sie, daB BUcherkisten undMuseumsgut im 'Nasser
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~ ~ ~ ~~ ~~: ~ ~ i3tanden, und daB das Regenwasser in die Depotraume lief, in denen
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imme rhin noch 650 Gemalde des Kaiser-Friedrich-Museums und e ine
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grl:SBere Anzahl Bildwerke der Skulpturenaammlung aufbewahrt waren.
Die Restauratoren:, Berr Teichler und Sohn, hattenwenig Inter
. es~e
des
gezei~tund war~n entlasse~
Kaiser-Friedrich-~useums,
worden. Aber auch dem Direktor
Berrn Professor Zimmermann, waren
wohl die Kunstwerke zu unbedeutend, um sich darum zu kUmmern. Die
wirklich bedeutenden Gemalde waren zum Teil im Westen .verlagert,
418 waren im Plakturm .Frledrichshain verbrannt~ und die Russen
hatten abtransport1'ert,: ,,'as ihnennoch wertvoll erschien.
Zimmermann kam im Laufe des Vormittags, las und'diktierte ein,
zwei Briefe, las aeine
~eitung
und ging wieder. In den Kellern
,
Lt-' a/11
war ea ja naa und kalt und oft auch dunkel, da Q4e elektrischen
�Lei tungen dur'ch das ',Wasser immer wieder KurzschlUsse entatanden.
,Professor Zimmermann hatte auch keine Anordn,ungen getroffen,
,die Gemllde in andere trockene Keller
Erst ala der Rescaurator Herr Hana
getangensc~.tt
umzulagern~
B~hm
1948 aua der Kriegs
entlassen worden war, kam Rettung in
nute: In die Decken wurden LBcher gestemmt,
R~hren
letz~er
Mi
eingelassen
und das Wasser Yom unteren Stockwerk in Rinnen durch die Fenster
~bgeleitet.ElektroBfen
wurden installiert, und ohne RU.cksicht
auf die vorgeschriebenen Stromkontingente brannten sie Tag und
Nacht. Und so gelang es allmahlich, die De,potraume und die Bilder
zu'trocknen. Die ~emaldet die zum Teil durch zentimeterdicke
Schimmelachi~htenunsichtbar
geworden waren, wurden gereinigt
und restaurie,rt. GIUcklicherweise hatte ich 1illXu persanliche Be
ziehungen zu einer Schuhkremfabrik und konnte Banai mit Bienen
wachs, franzBeischem Terpentin und Maet'!x die Arbeit ermoglichen.
Was an Materialien noch fehlte, wurde
preisen
beschaf,~t,
ctllXCl:R
zu Schwarzmarkt
und Justi war' so verantwortungevoll und grol3
zU.gig, da8 er allen Verboten und VorschriftenzWD. Trotz jede not
wen6ige Anforderung unterzeichnete.
EaIDu13 auch der Mithilfe einiger alter treuer Museumsmitarbei
ter gedacht werden, des Tischlere Henschel und'dea Reatauratore
derSkulpturensammlung, Marzian.
Die Rettung der Holzplastiken verdanken die Museen der Initi
ative v~n Dr. ~eter Met~. Das Holz der Plastiken war durchfeuch
tet, die Faeeungen erweicht. Nur durch ganz allmahliches Trockner:
g!3lang es,dasRei13en der Plastiken und das Abfallen der Fassun-,
gan zu verhindern. FUr die Holzplastiken war kein Restaurator
�vorhanden. Die'BGL weigerte sicheirien Restaurator, den ich vor
geechlagen hatte, Herrn Schroen, einzustellen, da er PG
war. lch stellte Herrn Schroen in meiner Dienststelle
gewe~en
lIill
anund
stellte ihn den Museen leihweise zur VerfUgung.
Eridl~ch, naoh 'vielen Ja~ren, beka~das ~ergamon-MuBeum ein
Pap~dach.Als aber bald,der Sturmeinen'Teil der Dachpappe wieder
abria, waren keine 'Nagel zu beschaffen. lch stellte Herrn Dr. BehJ
sing 'aus' meinem Gehe im.fond 5000 Mark zurVerfUgung, und die Nage 1
wurden imWestsektor gekauft, was auf offizielle Weise nicht m~g
lich gewesen ware •.
Die Keller der Nationalgalerie.waren trocken geblieben, und
hier sindnaoh Kriegsende ke'ine·Verluste eingetreten.
Es ist wohl selbstve.rstandlich, daB die Direk.toren und die wis
senschaftlichen Mitarbeiter der SED keine Sympathien entgegen
brachten. 'Pie SED war sich dQrUberim klaren. Mir liegt ein Brief
vor, den, der Leiterder Abteilung .Verwaltungund Personalpoli tik, '
Magistratsdirektor Wolft,' am 11.5.1950 an· den OberbUrgermeister
.'.
Ebert schrieb •. Et schrieb u.a.i
"Die wiasenschaftliche, wieUberhaupt die gesamte Arbeit in: den
ehemals staatlichen Mussen kann uns.e'rer Auffassung nach nur unter
dem Gesichtspttnkt betrachtet werden, die Tatigkei t unserer fort
schrittlichen Entwicklung nutzbar
leisteten Arbeit
Zl1
machen.Bei WUrdigung der ge
istv.om personalpl:>li tischen Standpunkt aus not
wendig, gewisse Garantien fUr. die Erreichungdieses Zieles zu
schaffen. Die bisherige
ZU8ammenset~ung
der in den Museen Beschaf·
tigten, gleioh ob Wissenaohattler ol1er Mi tarbei ter, b1etet keine
�Garantie. Da die Wissenschaftler nur auBerorjentlich schwer er
aetzt
werdenk~nnen,
muO Yom Kreis der Mitarbeiter mBx hier eine
Xnderung in der Zusammensetzung erre,ioht werden. Die Gefahr dee
Wohnens in' den' Wes,tsektoren ergab Gelegenhei t, einigeMi tarbei te~.
zu kUndigen.
Die Mitarbeiter, die jahrelange
nach und nacb
Praxi~
besitzen, sind erst
zueraetz~n •.
2'(3 ist unbedingt Nachwucha heranzuziehen
(selbstverst~ndllch
aus der Arbeiterklasee).
Die Stellung und Tatigkeit der Wissenschaftler iet noch
stritten und bedarf
war~soheinl1ch
uql
nach Verhandlungen,zwischen
in Frage kommenden Stellen. Unserer Meinungnaoh 1st ee unverein- '
bar,
t1g
da~
Wiseenschaftler erst m1ttags
beenden~
kOm~en
und ihre Arbeit ze1- ,;
Versuohe, duroh innerbetriebliohe Schulung einzuwir
ken, ,werden umgangen. Betei11gung gle1ch null.
Wenn Herr Ibacher eagt, "es kann auoh anders komrnen", ode r
i
;
;
~'
f'die Arbe1 t der W1 ss enschaftle r blei bt, aber das Schaffen der
,
jetzt hochgespUlten Blemente wir1 bald vergessen sein", so ist
i,
das keine Einzelersoheinung. Herr Prot. Rave wohnt in Dablem in
einem' Haus, wo der Spal termagis'trat MUseen einrichtet.
If
uaw.
.
i
I
Bei diesen Scbulungskursen drosohen 20jahr1ge JUnglinge einge-i
paukte po11tisohe'Phrasen, und aufvorgedruckten Karten hatte
Herr. Hanicke den Besuoh zu qu1 ttieren und eine Note tiber d.ie Be
te11igung zu erteilen.
Die Tat'gkei tder Betriebsg'ewerksobaftslei tung bestand. baupts!lobl1cb in der ~espitzelung der Wissensohaftler. Ein gUnstiger
Wind wehte mir ,uohdas Gutaohten dar Betriebsgewerkaohattalei
'
�tung vom 14.12.1949 tiber mich auf meinen Schreibtiech, dae zu
mainer Ent1assung fUhrte. Berr Hanicke schr1eb u.a.:
"Ein Antrag des Herrn Genera1direktore auf Ubernahme des
lierrn Rautti als Angeete11ten 1m Bereich der ehem. Staat11chen
,
,
Museen ist von, der BGLabge1ehnt,worden, da die'angeftihrten Auf",:"
gabengeb1ete bel dem impu1eiven Temperament dee herrn Reutti zu
stli'ndigen Relbungen und Ko11iaionen gefUhrt h.litte. Die Bemerkung
eine's BGL-Mi tgliedes, ,daS ein zwei ter Genera1direktor n1cht er
wUnscht sei, ist durchaus a1s zutreffend zu,bezeichnen. Frischer
W1rid 1et 1nnerha1b dar Museen mehr denn je
n~t1g,
aber kein
Sturm, der bekannt1lch nur e1nre1St und e1n solcher Sturm 1st
Herr Reutt1. Ich kommp. nunmehr auf di,e konkreten
G~nde,
d1e die
Ste11ungnahme verureachten. Herr Reutt1 hat be1 dem Restaurator
Fahrenho1z 6 grol3e Kie ten zu 1agern, tiber d1e 'Herr Fahrenho1z
echwe1gen eo11, da dieeelben nach dem
Westen.geh~ren
oder ge
bracht werden ,sollen. Von anderer Se1te hore ich, daS d1eee Ki-'
sten aus dem ehem.Zeughaus stamL1en eo11en und durch Herrn Reutti
der
.b eech1agnahme
durchd1e Russen entzogen wordens1nd. In der
ie1amischen Abtei1ung hat Herr Reutti zwei Bronzef1guren unter
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..,.jgebracht, tiber die niamand unterrichtet iet.
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Nicht unerwl:ihnt will 1ch lassen, daS wiederholt Mi tarbei tern
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in der Brief'taeohe des Herrn Reutti' erheb1iche Westmarkbetrgge
aufgefa11en sind. E1n BGL-Mi tg11ed war daher der Me inung, Herr
Reutti mus'se eogar ein Weetmarkkonto beei tzen."
Professor Just1 hattemich gebeten, e1nemoderne Abtei1ung der
der Nationa1ga1erie e1nzurichten, und 10h hatte ihm vorgesch1a
gen, in den Berliner Museen zentra1e Restaurierungswerkstatten
fUr d1e ganze Ostzone zu
begrU~den
m1t Auab11dungawerkstatten
�fUr Restauratoren,aller GebiEte; denn yon 'allen Orten kamen Hilf'e
or,
rufe. Die modene Abtel1ung der Nationalgaleriekam erst ca. zehn
Jahre spl1ter zustande. Der Plan derRestaurierungewerketatten
wurdenicht realisiert.
Es erschien dann im VEB E.A.Seemann Verlag in Leipzig das Buch
von E. W. Kudr jawzew "Die Technik dee Gemnldere etaurierens". de3
die Kenntnisse der staatlichen Reetaurierungswerkstatt der Tret
j akow-Galerie in Moekau ve rmi ttel te, und das bei den Wes tliche n
Fachleuten schallendes Gelachter ausHSa.te; d'ennZwiebeln, Knob
lauchund Bienenhonig als Restaurierungsmlttel waren bei uns
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wirklich' unbekann t.'
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Dadie von den RUBsen aUB den ostdeuteche'n Museen "geretteten"
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~ ~ ~ Jf ~ ~ ~,~:;! Gemalde durch diese Rettung wohl reichlichmitgenommen gewesen
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2 ~ ~f § ;;; :> sein mUss en, sind 'die Gemalde, sowe it sie zurUckgegeben wurde n,
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(/) E!
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9 in RuBland restauriert worden. Es, wird eich wohl erst spater zei
gen,welche Schaden die Geml11de, dabei erli tten
habe n.
,Das 1955 von den Rusoen der Dresdener Galerie zurUckgegebene'
Gemalde von Tizian "Der Zinsgroschen" muSte 1965 in Dresden re
etauriert werden.
.
1949 wurde
er~rtert,
Zuerst trat Professor
das
Sch~roun
.
~
Aa1ser-Friedrich-~useum
abzuraieen.
fUr den Abril3 ein, dann beschloB
.. das Planungskollektiv den AbriB,
~
an der Stelle des Museums
einen GrUnstrelgen an der Spree entlang anzulegsn. Das Schreiben
des Planungskollekti'vs wurde von Professor Ebert unterzei chne t ~
kurz ehe ar nach West-Berlin ging. Diase Plane waren nattirlich
v~llig
einnlos;denn die Bausubstanz des
Kaiser-Friedrich""~Ugeum:::
das, als es 1898-1904 erbaut wurde, 6 Millionen gekostet hatte,
war noch nicht einmal zu fUnt
~rozent
zeratort. Der AbriS hette
�mehr gekoatet als
ap~ter
d1e Restaur1erung.
~azu
;kam aber, doG
das'Ka1ser-Friedr1oh-Muaeum, da ea an dre1 Se1ten von Wasser
umgeben 1st, duroh gle1chmaOige Luftfeucht1gkc1t ala Gemnlde
galerie ideal war. Der Brief dee Planungskollektivs gelangte
'ala Irrlaufer in meine Hande, und loh'las ibn unter sohallendem
Geltiobter aller Anweaendenin einer Desprecbung im
Am~
Muaeen
vor.' Die 'Reaktion von Professor Justi war sehr energisoh. Auch
Professor S«haroun trat jetzt fUr die Erhaltung ein.
'fHE GErry RESEARCH
INST1TUTE
Research Library
Special Collections &
.Visual Resources
Los Angeles, Cilifoima
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wi thotl[ perrniS$hJn
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Bergung im Neuen Museum
Im
Sohutt. der eingestUrzten
D~oher
standen im Neuen Museum die
Gro.l3plastiken, die die Russen nioht hatten mitnehmen k/jnnen, noch
jahrelang.
JungeB~umchen
wuchsen zuFU.I3en des Pharao Sesostris I.
Der Haremheb hatte Seegrasballen auf dem Kopf, und eine Zwischen
.wand lehnte sich an ihn. Auf den, Kopf der G/jttin Hathor und Ram- ,
ses II. flo.13 seitJahren das Rostwasser und hatte den Stein schon
braun
durchtr~nkt.
Niemand hatte sich darum gekUmmert, niemand hatte
es fUr n/jtig befunden, die Plastiken wenigstens von oben abzudecken.
'GD
1m Keller standen Kisten mit ,Grabungsfunden im Wasser.
Erst 1m Herbst 1949 Wltrde vom Magistrat Geld bewilligt, um den
nach dem Kupfergraben gelegenen Teil des Museums zu enttrUmmern.
Die Decken waren eingestUrzt, in der
ihne~
achief; und Uber
S~ulenhalle
atanden die Saulen
lagen, in der Mitte geborsten, viele Tonnen
schwere SandsteinblCScke. In der
S~ulenhalle
standen im Schutt zwei
Steinsarkophage und eine farbige Stele. An einer Stelle, Uber der
die Decke' nocherhalten war, stand eine gro.l3e Platte mit drei fast
lebensgro.l3en. Figuren. 1m Schutt mu.l3ten noch kleinere StUcke liegen.
,Die Wand des Museu..rns zum Kupfergraben ;bin 'stand noch in
aoht Metern H/jhe, war aber nach au.l3en auagebaucht •
.,.,
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Als ich zufall'1g auf die, Muse(lmsinsel kam, woll te gerade die Ar
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&~ § ~~.§:~ ~~eitskolonne, der beauftragten Firma Richter beginnen, das Gebaude
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~unstwerke
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Firma batte den Auftrag, erst nach dem' Einri.l3die
'
aus dem Schutt zu bergen. Es ist
selbstverst~ndlich,
daB
dabei alles zertrilmmert worden w~re. Baurat Metzler hatte wegen
hCScheter Lebensgefahrdas Betreten des Gebaudes verboten. Aber
,
'
,
schlie.l3licz standen ,die·Tr1imm.er ja echon seit 'ahren, ohne einge
stUrzt ZU sein. Vpn den jungen
Ar~e1ternt
es warenzw&ngsverpflicb
�1.
tete Nazle, waren elnlge sofort trelwlllig
ber~lt,
elnen fast
stehenden Kalkstelnsarkophag'mlt FlaschenzUgen an elne
frel~
ungef~hrdete
Stelle zu zlehen~,Es dau~rte ke1ne halbe'Stunde.
Die groBe Stele war 1m garizen nlohtzu bergen. da sle zum groBen
Tell aus bemaltem Glps bestand. Es konnten nur die orlglnalen Telle
abgebaut werden.
,
,
Uber dem Granltsarg el,nes boben Prlesters aueMemphl. llel3 lch
Paplerballen und Felnsohutt bls zur
Eleentr~ger
H~he
der
S~ulen
auttUrmen und
an den Scbuttberg legen. Autdlesen TrM.gern rutschten
,dann. die geb,orstenen'
Sandstelnbl~ekeUbf.'r
den S!1ulen, die wle eln
Damoklessehwert Ubsr dem Sarg hlngen, glatt herunter, ,und der Sarg
,konnte
v~lllg
unbeseh!1dlgt aue dem Schutt geborgen werden. Auch
eln S!1ulenfragment und eln gerahmtea tlgUrllehee Sandst'elnrellef
kamen
unbe~chM.dlgt
aus dem'Sohutt hervor.
Die MuseumsverWal tung lehnte es ab, dleeen braven M!1nnern fUr,
lhre doeh tatsijehlleb recht gef!1hrllehe Arbelt elne Belohnung zu
geben. leh erlaubte Ihnen nun, sleh dafUr ein ,paar TUrkllnken aus
Messing 'zum Verkaufen elnzusteeken, woraufhln von der Betrlebsge
, ,w'erksehaft~l~1 tung,. <Bmclili::EflJtXi,:tt'zexlli~:Ex.hJem.aii~xiaBiji:e.m.II!:rxH8*
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dlebstabl erstattet wurde. Dlese, Betrlebsgewerksehaftsleltung, an
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gegen mleh~ Anzel'ge wegen' Verlel tung zum Buntmetall
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deren 3pl tze der' ehemallge Saaldlener Hanleke etand. der sleh 1945,
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aut der Museumsineel. Justl ale
li eneraldlrektor
war damals val
llg maehtlos und hatte noeh n1ebt' elomal bel Personaleinstellungen
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groB~
Steinplatte wurde'Beltlieh und oben mit Paplerbal
lenabgedeektund naob dem Elnsturz derDeeke
unbeseh~digt
freige
legt. Herr Professor Anthea hat eiob umdieee Bergungnioht be
kiimmert.
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Agypt1sohe Abte11ung.
.
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D1e !1gypt1soheAbte11ung der Muoeen hatte 1hre Bestande to1gender
maBengegen den Luttkrleg ges1chert:
Ver1agerung 1nden T1efke11er der Neuen MUnze: oa. 220 grcH3ere
Kunstwerke sus Ste1n. me1st aus der Sohausamm1ung. Von h1er wurden
d~n Rus~en
s1e von
naoh Osten abtransport1ert.
Ver1agerungin den F1akturm Zoo: ca. ,50 gro13e E1nze1stUcke und
e1ne Anzah1 K1sten. Wertvo11ate StUcke de,r Samm1ungen. Ferner fast
'a11e verg1asten Papyri. Auoh d1ese Bestlinde wurden von den Russen"
abtransport1ert.
Ver1agerung in den F1akturm Fr1edr1cheha1n; ca .. 150 Re11efs, und
Inschr1tten tafel'n. S1e wurden e1nlge Tage nacr! der Besetzung des
F1akturms duroh
~a.
ru~s1aches
M111t!1r durch Feuer vern1chtet.
500 Ste1nwerke und 86 K1sten m1t Kle1nfunden te11s aus der
Schauaamm1ung, te11s ,aua den Magaz1nen, kamen nach Sch10!3 Soph1en
hot in Mecklenburg ~ DasSch10B wurde naoh de'r Bese tzung von den Rus
sen angezUndet und brannte aus.
In den Ke11ern des Pergamonbaues waren d1eUbr1gen Samm1ungs
stUcke. Bis aut geringeReste wurden auch diese Objektevon den Rus
sen nach Osten abtranaport1ert •
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In den a tarkzersttirten Raumen de s Neuen Museums standen noch
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e1nige Sau1en und Ste1naarkophage t die beiden groBen Sesostr1s I.
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F1guren (Mi tt1eres Re1ch), d1e Sphinx der Hatschepsut, der Ktinig
~Haremheb (um 1350, :Neues Re1ch), die gro13en Kapite11e mit dem Kopt
"'r1
.
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,
:tder Gottin Hator und Ramses II., Bowie zwei Ste1en im Sau1ensaa1.
Da diese
St~cke
sehr
gro~
und schwer und hoch von TrUmmerschutt ein
gesoh10aaen waren, sind sie von den Russen nioht abtraneportiert
worden.
�Gli.1cklicherweise waren 34 Kisten mit Bronzen, Holz und Tonware'
1944 in da~Bergwerk Graeleben, un~ in letzter ~inute 113 Kieten
aue den FlaktUrmen Zoo und Friedrichehain in den Sohacht Kaieerroda
gebraoht worden. Sie wurden von den weetliohen Beeatzungetruppen
geeichert. Hier
b~fand
eich der Kopt der Notretete, der jetzt im.
Mueeum Dahlem auegeetellt iet.
1m Juli 1947 wurde SohloBSophienhot von der Zentraletelle'aufge
eucht. Von eeiten der Museen war bis dahin niohte unternommen wor- .
. den.
Das Schloe, es gehtirte zu einem Mustergut dee Kalisyndikates,
war eine ausgebrannte Ruine. Nach Angaben der Bevolkerung hatten
die Russen das Schloe 'angezUndet, weil·auf den TUren noch die Be
zeichnungen einerSS-Truppe angebracht waren, die eich vorher im
Schloe eingenistet hatte.
1m ereten Stockwerk lagen die Kleintunde
aus Bronze, HBis Glae, Keramik. Der' Fueboden war eingesttirzt, die.
Sammlungssti.1cke geechmolzen, verbrannt und zerschlagen.
In zweigroSen:Raumen im Erdgeechoe waren die ca.
500
Sammlungs-'
stUcke aue Stein eingelagert geweaen. Jetzt war derBoden einen hal
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ben Meter hoch miteiner ziemlich gleichmiieigen grauen Schicht 'be
deckt, die v'on Soldatene tieteln gla ttgetre ten war. Einige ei eerne
,
~itrinen
mit geedhmolzenen Glasecheiben; und in
eine~Ecke
lag aut
der Schicht ein groSer Geldechrank, dert von den Rueeengeeprengt,
mit del' Maueraua ,dem Nebenraum hereingetallen war.
Es war mir klar, da13 hier nur e inereguUlre Gra bun~ Ertolg haben
ktinnte. Grani t zerspringt in der oberen Schicht in der Hitze schaler
tormig, Marmbr und Kalkstein verbrennen in etarketer Hitze und zer
tallen zu. Kalk. Ee war ei:-e-e zu erwarten, da.l3 nur die oberete Schioh
die·der
gr~.l3ten
Hitze auegeeetzt geweeen war,
zu Staub'zertallen war.
v~llig zeret~rt
und
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Der D1rektor deragypt1schen'Abte11ung, Herr Professor Anthes,
wUnsohte d1ese Bergung
~elber
da13 Herr Professor Anthes
du.rohzufUhren. Da 10h annehmen mu13te,
genUgende Erfahruog 10 Ausgrabungen
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besaS, gab 10h 1hin e1nen M1tarbe1ter der Zentralstelle als H11fs
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zum Verpac k en.
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Ale 1ch zwl:$lf Tage splter mit e1nern Lastauto wieder nach Spphien
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B11d:· In der M1 tte des Raumes war e1n h'oher Schuttberg' aufgetUrmt,
und in den K1sten' undKartonslageri die Funde. Herr Professor Anthes
hatte e10fach mit e1nem Spat en die Sch1cht durchgegraben und nur
d1e,groSeren StUcke aufgelesen, die kle1neren Sttlckeauf den Haufen
.
..
geworfen. N1cht, 'e1~e e1nz1ge der Plast1ken oder, Ste1ntafeln war
systemat1sch in einzeln'en Te11en v,erpackt und beschr1ttet worden.
Aus dem
aufgeh~uften
Schuttberg
sahen noch StUcke mit H1eroglyphen
und StUcke mit farb1gen e1ngeechn1ttenen
.
F1gure~
kl:$nnen w1r ja noch m1tnehmen." Auch e1n
Ste1nkopt lag auf dam Hauten.
'~Den
hervor. "Na ja,
,
'
nur wenig beschld1gter
JUlClia
habe 1ch 1mmer fUr falsch gehal
ten."sagte Professor Anthes. Ich legte 1hn auchzu
geborgeoen
de~
StUcke 0; ,aber' spa ter fand· 1ch 1hn zers chlagen wi ed.er auf, dem Haufen.
.
.
Ale 1ch me1n Befremden Uber die Art der Bergung tiuSerte, die doch
erst zur vl:$ll1gen Vern1chtung sehr v1eler SammlungsstUcke gefUhrt
hatte, me1nte Protessor Anthes: "Dos,1st ja unw1cht1g; dennes 1st
ja alles sclion w1ssenechaftlich bearbe1tet.".So also geht e1n W1e
senschaftler mit 1hm anvertrautemMuseumsgut urn.
Geborgen hatte Herr P·rofessor Anthes aber e1n1ge
S~cke
mit Ge
mUse und Kartoffeln be1 den Bauern des Dorfee.Dazu war Zeit vor- .
handen.
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Ioh liea Herrn Professor Anthes mit eeinen Kisten nach Hause fah
ren, aber ohne seine Hameterware; dennes hlitte passieren
k~nnen,
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die Volkapolizei deshalb die ganze Ladung besohlagnahmt hlitte, und·
begann, den·Schuttberg wieder abzutragen. Was mir ale Laien
. wertvoll erschien, packte ich in
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20 Kisten. Als aber der
Schuttberg abgetragen war,kam ,die unberUhrte Schicht zum Vorschein,
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.~ ltl iii' ~ ~ tTl die drei vallig erhaltene figUrliche Reliefplatten des Mittler~ft
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Reiches·enthielt., Herr .Professor Anthes hatte noch nicht einmal die
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selbstveratlindliche Regel
beac~tet,
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erst eine Stelle bis zum Grund frei zu machen. Auch unter dem umge
etUrzten Geldschrank lagennoch zahlreiche guterhaltene StUcke. Diese
zu bergen, war Herrn Professor An.thes zu geflihrlich gewesen. In einem
Nebenraum fandensich noch zwei'vollstlindig erhaltene Plastiken aus
ro tem Grani t.
Ehe eie das
So~loa
abbrannten,
It
ha~en
russieche Soldaten StUcke
mitgenommen; denn ,in einemvon einem Offizier gerliumten Hause in'
Waren wurden zwei Plastiken und ein Krug gefunden.
SchloB Sophienhof war die Stijtte noch einer weiteren Kataetrophe.
.
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.
In dem an.die Verlagerung·der agyptiechenKunetwerke anschlieJ3enden
Ralim war ·der literarische .Nachl$B Wilhelm von Humboldts und lIB Ge
mlilde und Zeiohnungen aus SchloG Tegel eingelagert worden. Es ver
brannte:
BUcher: EtwaBoo Blinde der alten Bibliothek.
Sch~ne
Klassiker-Ausga
ben (Goethe, Schiller, Voltaire, Racine, Corleille u.a.) und Erst
ausgaben der Schriften von Alexander und Wilhelm' von Hmmboldt. Auch·
eine'splitere Ausgabe des Briefwechsels zwischen Wilhelm v.Humboldt
und seiner Frau.
Archiv: Etwa 2Bo Mappen mit Wilhelm v&n Humboldts wissenschaftlichen
Arbeiten, handschriftlich. AuSerdem
TagebUc~er,
·Briefe von und an
�gen Graf Schlabrendorff', Henriette Herz, Dorothea Schlegel, Schlos
ser, Riepenhausen,' Kundt; Forster,Uhden, JF;lkobi).·
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Verpackt in drei alten Holzkoffern.
2 EhrenbUrgerbrief.e Alexander von Humboldts •
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che, Zeichnungen, Karten.
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Gem~lde und
Zeichnungen aus SchloB Tegel
. Gemalde aus vor-Humboldtscher Zeit: .
Luther und Melanchthon,je ein kleines Brustbild auf Holz in ver
schnorkeltem .Goldrahmen, Schule Lukas· Cranach.
Alexander Georg von Humboldt, Vater der'BrUder, kleines Brustbild
'in ovalem Goldrahmen. '
Marie Elisabeth.vori Humboldt, Mutter der BrUder, dgl.
A.G.v.Humboldt in jtingeren Jahren, grtlBeres KniestUck.
Bruder des A.G.v.HJ.l1D.boldt in rotem Samtrock,
Ernst von
DaChertld~n,
kleineres 'ovales Pastellgemltlde.
Konig Friedrich Wilhelm II.,
~an~e
Gestalt, grtlBer6s
Gelll~lde.
Prinz Heinrich voi PreuGen.
«D
Graf Wilhelm von Lipp,.
Herzog Ferdinand von Braunschweig, grtlBeres KniestUck.
2 weitere Herzoge von Braunschweig.
Landgrafin von Bay~euth, groBes Olgem~lde der ganzen Gestalt.
Zeitgenossische .Gemalde und Ze1chnungen:
Steuben: Alexander: von Humboldt in lebensgroBer Figur, im Hintergrun
der Chimb~rasso, 1812.
Schick: Adelheid und Gabriele v.Humboldt als Kinder in ·Rom. Lebens
groBe Figuren.
Die 5 Hamboldtechen Kinder
in.Rom~
.mittelgr. Zeicbnung
Frau von Humboldt, mittelgroBes Brustbild, .Olgemalde
�Fr.v.Humboldt mit ,dem Sohn Theod'or. blgemtllde
, Die Toohter Caroline von Humboldt, grtH3erea Olgemtilde.
Sohado'wl "Die Toohter Caroline v.Humbol<lt.
Gabriele von Humboldt ale Braut.
3 Kartone (gaichnungen) d~r be,iden" letztgenannten...Gamiilde
. und eines. dri tten,.welohesAdelheid von Hedemann, geb.
v.HumboJdt, darstellt.
. '
Schick I Der Arzt Koret't', Bruetbild.
grH~res 'Olgemiil~e
Wachz Kronprinzessin 'Elisabeth,
Goldrahmen. '
,
.
in verziertem
Adelheid von Hedemann.
Frau von Humboldt in sptlteren Jahren, Kreidezeichnung.
Vieiondes
Pro~heten
Ezechiel,
K~pi$
nach 'Raffael •.
Krtigerz' Friedrich Wilhelm IV. in seiner Bibliothek. Olgemtllde.
Wilhelm, von Humbo,ldt, Kreidezeichnung.
G~rard:.
Alexander ,,von Humboldt, grtSBereslJlgemalde.
Senft': Brustbild derElena Buti (Rom im Hintergrund).
.
,
Brustbild der Olympia Buti (mit einem KUken).
Thorvaldsen: 4 Zeichnungen, Madonnen darstellend.
Bacchus, 'weloher dem AlDor, zu trink:en ,gi bt. Zeichnung.·
Stackelberg: Bacchantinmit Amor und panther.Kl. Zeiohnung •
.,
Rauch:' Zeichnung nach griechiechen Vorbildern.
Schadow:
"
Zeichnung~
Fohr: Hagen im Gesprach mit,den Donaunixen.
. Ph. Veit: Adelheid von Humboldt als Tibernixe
Gabriele von Humboldt als Donaunixe, Zeichnungen.
Riepenhauaen: Mutter, die ihr Kind kUat. Zeichnung.
Sutter: Grablegung. KopiS' nach Raffael, groBe UD.8erahmie aut'gerollte
Zeichnung.
Begae: Conetanze von BUlow mit 13, Jahren, eine Orange in der Hand.
GreBes Clgemalde.
'
, Pandel: Portrat "dar Caroline von BUlow. Kleines Aquarell.
Caroline und Therese von BUlow.
"
"
�Eberlein: ,Italienieche Landechaft. GrlSBere RlStelzeichnung.
Hedemann: 4 Aquarelle mit Landschaften von der Ineel Ischia.
Duti, ~ kleine farbige Kopien von den pompejanischen
tanzende weible Gestalten.
RlSsel: 2 kleinere'italieniaohe
Landschaften~
Wandgem~lden,
RlStelzeiohnungen.
Carsten: Kleines Portrtit des Baron Brown. Rotstift.
Radziwill: Karikatur, W.v.Humboldt und Hardenberg •
. Luise Radziwillr W.v.Humboldt eitzend von hinten. Zeichnung.
Schinkel: Entwurf zum Tegeler Monument. Gerahmte Zeichnu'ng.
Folgende Zeichnungen, aIle in sohmalen Goldrahmen;·
Kammerherr von DacherlSden
Caroline von Humboldt, Tochter
Adelheid von Hedemann
THE GElTY RESEARCl-i
Gabriele von BUlow
INSTITUTE
.
Mathilde von Heinecken
Special Collections &
Visu'al Resources
. Los Angeles, California
Christusknabe auf' der' Weltkugel
FOR STUDY PURrOS£S UNL Y
DornenkrCSnung Jeau
Nm 10 b.c n:pnJ';u..:.:J
withoul pemllSSI\ilJ
Kopie der Madonna:Conneetabile
Jakob und Rebekka am Brunnen
CD
.
Research Library
Isaak eegnet seine SlShne
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2 Zeichnungen 'nach Fiesole
5 grlS13ere Zeichhuilgen versch1edener ProphetenkCSpfe.
Mehz'ere sehr kle ine gerahmte Familie'.lportrats:
2 Jugendbild'er von Wilhelm u.Alexander von Humboldt.
K~roline von Humboldt, Mutter.
Caroline 'von Humboldt, Tochter.
'3 ovale' Gipsmedaillona in Goldrahmen,daretellend:
,
'
Kammerherr von DacherlSden.
Caroline von Dacheroden.
�Alexander von Humboldt in jUngeren Jahren. MittelgroBes gerahmtes
, Pastell bild •.
Alexander von Humboldt in seiner Berliner Bibliothek. Stich nach
dem Aquarell von Hildebrand.
Alexander von Humb?ldt. Photogra.phiee ines Selbstportrtits.'
Frau von HUmboldt. Kopie des Kopfesaus dam Schick'sohen Gemtilde.
Farbiger Stioh von'Tegel, doppelt unter Glas.
Ferner:
Kleines Olgemalde um 1700 von Joseph v.Heinz:Heimsuchung.
I
3 oder 4 niederlandische Szenenin schwarzen Holzrahmen, vlgemalde.
e ' mtildemtinnliches und.e in wei bliches Portrat im Profil.
Ein
um 1800, ovalinrechteckigen Rahmen.
Di~se
Gr~.f3ere 01ge
Verlagerung wurde restlos ein Raub der l!'lammen. I.ch habe die
Aschem! t e iner kle inenFriedhofs harke durchgeklimmt. Vie lle1cht gi bt
die folgende Tagebuchaufzeichnung ein lebendigeres Bild als die Er
, innerung naoh 15 Jahren:
SchloI3 Sophienhpf in Mecklenburg,' den 28. August 1947.
Die ganze Raoht hatte die Dreschmaschine, wegen der Stromsperren
am Tage"unter den Eichen vor' dem' Gutshof gearbeftet; aberihr ein..;. ,
formiges Brummen war nur wie eine Traumbeglei tung. Erst das harte
Klirren der Milchkannen auf rumpelnden liandwagen und Schlitten weckt
uns. Halb vier • .Jer'Morgen der Neubauern beginnt mit Wasserholen
"
fUr Mensch und Vieh aus einem fast versiegten Brunneri. Die mod erne ,'
.
,
,
Wasserversorgungsanlage liegt tot" die Rote Armee hat die Motoreri
als Siegesbeute mitgenommen. Wir liegen auf unserem LKW im frisch
gedroschenenStroh und blicken in die Sterne.
Allmtihlich zeichrien sich we 10e a usgebrannte Mauern und das schwar,
ze E1aengeat!:lnge von Rohren und BO'ilern gegen den Morgenh1mmel ab.
Sohreiend tliegen die Dohlen von1hren SohlafpHitzen.· WeiBgrUn 1m
�Tauliegen die Wiesen mit frUhherbstlichen Nebelfetzen.
SchloS Sophienhof. Hier starb, was mUhsam geborgen und sorgsam
in Museengepflegt,
Zeugni~
gab vorivergangenen
. zweiten sinnlosen Tod, als die Rote Armee daa
kul~uren,
Sc~lol3
einen
einige Tage
noch der Besetzung 1945 anzUndete. In der Glut des Brandes zerspran·
gen die Granite hockender Ugyptischer Sohreiber. wieGlas, und Kalk
steine mit Hieroglyphen und'schlankenFrauen und VC5geln zerfielen
. nach 4000 Jahren zugebranntem Kalk. Von Mwniens1:irgen in gl!isernen
Vitrinen, sorgsaman Seilen schwebend aufgeh1:ingt, zeugt nichts mehr
als geschmolzenes Glas. AUB der Verlagerung der 1:igyptiechen Abtei
.
.
lung des 'Neuen" Museums in Berl.1n'wur'de eine Schicht von Staubund
Stein, plattgetreten von stumpfsinnigen FUl3en.
·Nur der
tonerne~
Keramik hat das Feusr nichts anhaben kC5nnen;
aber 1ie einstUrzenden Deckenhaben sie zerschlagen. Scherben mit
blauen Lotosblumen, ein KinderkC5pfohen, schon aus romischer Zeit,
geschmolzene bronzene Katzen und Horusfalken, ein glaserner Fisch,
formlos zerflossen, aber jede Schuppe noch klar und schon. Ein
'Nust von Dachziegeln und Mauersteinen bedeckt die Re,lime ,wosie
ein.mal in Seidenpapier, sorgesm verpackt gelegen hatten'.
'lAber in den Rawneri, die die Verlagerung de,S Berliner SchloBmu
s,eums enthielten, ,ist nicht,i einmal mehr eine Spur der Kunstwerke
Zl
finden: Die Asche derkoptischen Gewebe, der gotischen Meagew1:inder,
al tchinesischer Seidenet1ckereien bat der Regen Hinget hinwegge
.
,
.
,
,
spUlt. Wohl hatte eowjetische 'Soldaten vor der Brande einiges davon
Frauen geschenkt, die SchUrzen'und Blusen darausgemacht hatten;
aber auch di'ese 'KleidungsstUcke Bind langet 1m tiiglichen Leben auf
gebraucht und vertragen.
Ond hier, 'im n1:icheten Raum, ruht die Asche deB durch Tinte und
Papier Materie gewordene'n Geis'tea von Wilhelm von Humboldt - e,in
�/0
heiligeB Grabgewtllbe.
280 Mappen mit Handsohriften, zum Teil nooh nloht wiesensohaft
lioh i:I••ril.e,ttlls ausgewertet, und drei Holzkoffer mit' den TagebU- '
ohern und den Brietweoheeln
~on
Wilhelmund Caroline von Humboldt
,
"
mit Ktlrner, Rahel von Varnhagen, Graf Sohlabrendorf, Henriette Herz,
. Dorothea Sohlegel,
Sohloss~r,Riepenh8usen,
Fo~ster,
.Kundt,
und Jakobi waren hierher aus SohloS Tegel verlagert.
Uhden
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Ein tragisohes Gesohiok wollte es, daB zur gleiohen Zeit, an
.
.
anderem Orte, im :BuDker des, Presidiums des Roten Kreuzes in Babelsberg, ein Koffermit dem Briefwechsel zwisohen Wilhelm und Caroline
von Humboldt verloren ging,
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die Rote Armee den Bunker besetzte.
, De\rBrandstittung .im SohloS Sophienhof f1el a1loh nooh alles an
dere zum Opfer, was aus dem Humboldt-SohltlBohen Tegel hierher ver
lagert worden war: Gemalde von Sohadow', Sohiok, 'Naoh, Kri1ger, Vei t
und Begae - Portrt:1ts' der .Humboldts und ihres Familienkreiees J auasr
dem Zeiohnungen von Ra1loh, Sohadow, Fohr, Thorvaldsen, 0arsten und
SOhinkel; und die·alte Bibliothek Wilhelm von Humboldts mit den
Erstausgaben B.t von aeinen und seines BrudersAlexander Werken.
Es klingt wie Hohn, daS die Rote Armee, die hier das WerkHum
boldts auslt5s,ohte, gleichzei tig aus
Teg~l
weitere grinnerungssttioke
mit unbekanntem Ziel versohleppte, angeblich,um '1 n RuJ3land· sin
Humboldt-Museum zugrUnden.
Wozu tiberhaupt in dem grauen Staub des HumboldtraUmes wtihlen?
Sollte etwa Papier dauern, wo Glas
sc~~olz
und Stein zersprang?
Wie dem Vorgeachiohtsforscher die Bodenverfarbung anzeigt, wo vor
Jahrtausenden Pfosten undHauser standen, so zeigen Spuren auf den
Steinfliesen: ,Hier standen' die Gemalde. Zersprungerie, verbogene
Glassoheiben: Bier die Zeichnungen. Auf denSoheiben hatte die
Farbe dar verbrannten BIH.tter das Bild hinterlaseen - geepenstieohe
�11
SchweiGtUoher .
. Sohon einmal bin ich eo durch zersprungenes Glas gewatet: in dar
Bauakademie am S6hinkelplatz in Berlin, in der
d~e
Photoplatten ver
brannten, die spqterhin Zeugnia geben sollten von allen Gemalden und
Kunetwerken der Schinkelze1t. Die VoratellUll8 iat groteak, daG ich
damals wohl auch a'ut die Photographien der gleiohen Gemf:ilde ge treten
bin, die hier in
~ophienhofverbrannten.
Weiter. Eisern. Koftergriffe: hier standen die Holzkoffer mit
den Briefen und TagebUchern. Die Bodenbret1;ersind noch halbverbrannt
erhalten, 'und angekohlt, beschmutzt und verwaschen ein paar Brief
blKtt~r.
Auf einem steht noch gut lasbar
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Wort: Gott.
Dies war der Geist und die Taten.des Geiatea; nun folgt der Dank
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Vaterlandes: eine Schnalle, ein Sttlck Ordensband, Orden und Me-
daillen, deren Emaille zerschmolzen ist. Einige rtimische Gemmen noch t
zum Teil zu Kohle verbrannt. Alles, was blieb- kaum,zwei Hande voll
~ Reliquien. ve~br~nnter
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unbeschHdigte~n
Hauarat noch,
,zerspr~genes
Porzellan, und
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'
kleiner sitzender eteinernar tigyptischer PHran, dar
mit der ,einstUrzenden Wand herUbergefallen war, als, die Russen den
Geldschrank sprengten, der im Haum der agyptiechen Verlagerung stand.
Nun sitzenwir:Totengraber vor der hellenRuine in der Nacht. Der
,
,
Mond gebt hinter den Eichen aut, die Bulen ruten, in einem leeren
Fenster eteht einStern. Ein Feuer
~lammt
auf, genAhrt von den Bo
denbretternder Humboldtkoffer, aufeinem Spaten brutzeln BratApfel,
I
.
und in der verglimmenden Asohe rosten Kartoffeln. Zwei KUhe stehen
stumm und unbeweglich in der Nacht, die Dreschmaschine beginnt
,
Lfy
wie~
der'brummen.
In der Nahe von Sophienhof gab es noch eine Uberraschung. In ei
nem Park
v~rsteckt ~tand
ein weiaea SchloG
mi~
geschlossenenFenster
l!den, geachlosasnen aohmiedeeisernen Gittern: SohloS BIUcherhBhe.
�Ein weil3haariger Mann in weil3em Kittel sBh BUS dem Fenster und,
tragte naoh meinem Begehren. Die TUr
•
I
'
'~ffnete
•
,
sioh - und in Regalen
standen Kasten Uber Kasten mit Schmetterlingen und Insekten. lch"
nannte meinen, Hamen, und der
einzieg~Bewohner
Professor Sachtleben nus Berlin,
meines
Grol3vate~s,
Baden gewesen
holt~aus
dieaes Schlossea,
eiriem Regal ein Buch
der BUB Liebhaberei Schmetterlingstorscher in
war~
Hierher war die Sammlung des entomologiechen Institute der bio
logischen Reichsanst~lt 1m K~ieer-Wilhelm-lnstitut,ausBerlin v~r
lagert worden. In 60 GUterwagen, an Seilen hangend, waren die so
empfindlichen
K~sten
hierher gebrachtworden.
.
Profes~or $achtl~ben
"
war die ganze Zei t bei se iner 3ammlung ge bl'ieben. ' Die' Russenwaren
gekommen, er hst,te ihnen allee gezeigt.' und sie hatten nichts ange
rlihrt. Hut ab vor diesem wirklichen Wiseensohaftler, der ,mit seiner
Person fUr seine Arbeit eingetreten ist. HJ3.tte:n aIle deutschen Wis
senschaftler
so~u
ihrer
Sach~
geetanden, dieVerluste
w~ren
weit
gerill8er gewe se n.
Aber nun war er hier mit seiner Sarnmlung gefangen. Die Russen
batten die Schienen' derEieeribahnstrecke' abgebaut. Er aber war ge
. .'
blieben., obgleic~ ~rmanchmal hungern muSte. Wae nutzten ihm die
riesigen Scheunen und ein Marstall aus Marmor - die Acker
lsg~n
\
zum groSen Teil brach. und die Bauern lachten Ube"r ihn. Es hat
noch Jahre gedauert, bis die'Sammlungen mit Lastautoe abtrsnspor
tiert werden konnten.
,·--r.HE GETTY RESEARCH
INSTITUTE
Research Library
Special Collections &
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, Los Angeles, California
FOR STUDY PURPOSES ONLY
Not to b:: repn,:.-.!u<,;<,;J
without pennisslO n
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Presidential Advisory Commission on Holocaust Assets
Description
An account of the resource
<p>The Presidential Advisory Commission on Holocaust Assets in the United States, formed in 1998, was charged with investigating what happened to the assets of victims of the Holocaust that ended up in the possession of the United States Federal government. The final report of the Commission, <a href="http://govinfo.library.unt.edu/pcha/PlunderRestitution.html/html/Home_Contents.html"> “Plunder and Restitution: Findings and Recommendations of the Presidential Advisory Commission on Holocaust Assets in the United States and Staff Report"</a> was submitted to President Clinton in December 2000.</p>
<p>Chairman - Edgar Bronfman<br /> Executive Director - Kenneth Klothen</p>
<p>The collection consists of 19 series. The first fifteen series of the collection are composed mostly of photocopied federal records. These records were reproduced at the National Archives and Records Administration by commission members for their research. The records relate to Holocaust assets created between the mid 1930’s and early 1950’s by a variety of U. S. Government agencies and foreign sources.</p>
<p>Subseries:<br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Art+and+Cultural+Property+">Art and Cultural Property</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Gold+">Gold</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Gold+Team+Review+Form+Binders+">Gold Team Review Form Binders</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Art+and+Cultural+Property+and+%E2%80%9COthers%E2%80%9D+Review+Form+Binders">Art and Cultural Property and “Others” Review Form Binders</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Non-Gold+Financial+Assets+Review+Form+Binders">Non-Gold Financial Assets Review Form Binders</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=History+Associates+Binder+">History Associates Binder</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Non-Gold+Financial+Assets+Review+Form+Binders+%282%29">Non-Gold Financial Assets Review Form Binders (2)</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Financial+Assets+Documents">Financial Assets Documents</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=RG+84%2C+Foreign+Service+Posts+of+the+State+Department%E2%80%94Turkey">RG 84, Foreign Service Posts of the State Department—Turkey</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Financial+Assets+Documents">Financial Assets Documents</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?search=&advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=%5BJewish+Restitution+Successor+Organization+%28JRSO%29%2C+Oral+Histories%5D&range=&collection=20&type=&user=&tags=&public=&featured=&exhibit=&submit_search=Search+for+items">[Jewish Restitution Successor Organization (JRSO), Oral Histories]</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=PCHA+Secondary+Sources">PCHA Secondary Sources</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Researcher+Notes">Researcher Notes</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Unnumbered+Documents+from+Archives+II+and+Various+Notes">Unnumbered Documents from Archives II and Various Notes</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=RG+260%2C+Finance+Inventory+Forms">RG 260, Finance Inventory Forms</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Reparations">Reparations</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Chase+National+Bank">Chase National Bank</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Administrative+Files">Administrative Files</a><br /><a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Art+%26+Cultural+Property+Theft">Art & Cultural Property Theft</a></p>
<p>Topics covered by these records include the recovery of confiscated art and cultural property; the reparation of gold and other financial assets; and the investigation of events surrounding capture of the Hungarian Gold Train at the close of World War II. These files contain memoranda, correspondence, inventories, reports, and secondary source material related to the final disposition of art and cultural property, gold, and other financial assets confiscated during the Holocaust.</p>
<p>For more information concerning this collection consult the<a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/show/35992"> finding aid</a>.</p>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Clinton Presidential Records: White House Staff and Office Files
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Clinton Presidential Library & Museum
Is Part Of
A related resource in which the described resource is physically or logically included.
<a href="http://clinton.presidentiallibraries.us/items/show/35992" target="_blank">Collection Finding Aid</a>
<a href="https://catalog.archives.gov/id/1040718" target="_blank">National Archives Catalog Description</a>
Extent
The size or duration of the resource.
2954 folders
Text
A resource consisting primarily of words for reading. Examples include books, letters, dissertations, poems, newspapers, articles, archives of mailing lists. Note that facsimiles or images of texts are still of the genre Text.
Original Format
The type of object, such as painting, sculpture, paper, photo, and additional data
Paper
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
[Getty Research Institute - Documents from II] [1]
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Presidential Advisory Commission on Holocaust Assets in the United States
Art & Cultural Property Theft
Is Part Of
A related resource in which the described resource is physically or logically included.
Box 220
<a href="http://clintonlibrary.gov/assets/Documents/Finding-Aids/Systematic/Holocaust-Assets.pdf" target="_blank">Collection Finding Aid</a>
<a href="http://catalog.archives.gov/description/6997222" target="_blank">National Archives Catalog Description</a>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Clinton Presidential Records: White House Staff and Office Files
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
Adobe Acrobat Document
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Clinton Presidential Library & Museum
Medium
The material or physical carrier of the resource.
Reproduction-Reference
Date Created
Date of creation of the resource.
6/24/2013
Source
A related resource from which the described resource is derived
6997222-getty-research-institute-documents-from-ii-1
6997222